ex boulimique anorexique

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		par kitchenette (94)	Posté le 24-02-2008 à 14:30
Bonjour, Comme le nom de ce topic l'indique, j'étais boulimique anorexique. Depuis, je ne parviens pas à maîtriser mon corps, que ce soit pour maigrir comme pour grossir ! Je peux manger n'importe quoi (que ce soit gras, sucré, etc, tout comme légumes, fruits et laitages à 0%), je ne parviens pas à changer ni mon poids ni ma silhouette... Je suis désespérée parce que je m'aperçois que, même si le temps à passé depuis ma maladie, mon corps reste capricieux. Une semaine de régime Cohen et pas un centimètre perdu :( Je sais que c'est quelque chose qui transforme le corps à vie, je pensais juste (naïvement ?) que cela allait quand même finir par passer. Quelqu'un a-t-il déjà connu ça ? Que dois-je faire ? C'est tellement frustrant de faire attention à tout ce que l'on mange pour constater que RIEN n'a changé...

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	morgan (lyon, 69) répond	Posté le 28-02-2008 à 21:42
Il faut que j'arrive à perdre certaines mauvaises habitudes

	kitchenette (94) répond	Posté le 28-02-2008 à 19:08
Planque-la alors, mets-la au fond d'un placard ou dans l'importe quel endroit où tu ne pourras pas t'en servir quotidiennement ;-)

	morgan (lyon, 69) répond	Posté le 28-02-2008 à 16:38
J'ai coupé les ponts avec mon père et ma mère(elle savait, ils faisaient chambre à part, mais n'a pas fait un geste pour m'aider ). Un jour ca c'est arrété comme c'est venue et je n'ai pas chercher à savoir pourquoi, j'ai essayé d'oublier. J'ai essayé de me reconstruire. A 22 ans j'ai rencontré le père de mes enfants et j'ai tournée la page à jamais. Je regarde devant mais les sequelles restent. Enfin c'est vrai que cette balance je ne dois y monter dessus que le Samedi, mais elle m'appelle le matin.

	kitchenette (94) répond	Posté le 28-02-2008 à 10:40
. . . une perte de poids. Et Sabine a tout à fait raison : LA BALANCE ON L'OUBLIE LA SEMAINE, C'EST UNIQUEMENT LE SAMEDI. Bisous à vous deux.

	kitchenette (94) répond	Posté le 28-02-2008 à 10:37
Moi aussi Morgan j'ai enfoui ce que mon père m'a fait. . . Je sais pour l'avoir vécu et pour le vivre que ce n'est pas facile d'en parler. C'est quelque chose de tellement personnel, de tellement intime. . . Mais s'il y a une chose que je peux te dire clairement, haut et fort c'est : TU N'AS RIEN FAIT DE MAL ! ABSOLUMENT RIEN ! Nous n'avons rien fait de mal pour subir ça Morgan ! J'étais une petite fille (et d'ailleurs peu importe l'âge que l'on peut avoir !), j'aimais mon "père" comme n'importe quel enfant. C'est cette ordure, ce malade qui a franchi cette limite sacrée. Il faut avoir l'esprit dérangé pour faire ce genre de choses. Pourquoi n'avoir pas réagi ? Parce que si c'était si facile à faire, ce genre de situations n'arriveraient jamais. . . Pas facile de réagir face à notre "papa" que l'on aime. . . même si ça fait mal. Même si c'est une parenthèse dans ta vie, tu continues à y penser et, surtout, à culpabiliser. Je pense sincèrement qu'il te faut une aide extérieure, neutre, pour enfin en finir avec cette histoire et que tu puisses enfin tourner la page et démarrer une nouvelle vie. Je ne te conseille pas le psy mais un psychothérapeute hypnothérapeute, tu n'as pas à parler avec lui. Je suis désolée pour tes crises :-( Ne perds jamais espoir ma belle ! On va y arriver ! Ca ne se fera peut-être pas en 1 semaine, laissons le temps au temps. Et, dans l'immédiat, tu devrais peut-être plus te concentrer sur ton rééquilibrage alimentaire plutôt que sur une perte de po

	sabine (hericourt, 70) répond	Posté le 27-02-2008 à 22:34
@Morgan J'ai longtemps refusée d'admettre que j'avais besoin d'aide, j'ai essayé plusieurs psy qui n'ont rien donné, et finalement avec mon hospitalisation je suis suivie par une psychiatre et une psychologue. Moi qui n'aime pas parler de moi, elles sont arrivées à me faire parler et surtout avancer et comprendre mes blocages. tout n'est pas résolu loin s'en faut, mais au moins je comprends mieux mes réactions. Ce n'est peut être pas la solution miracle, mais pour moi ça marche à peu près, alors il ne faut pas désespérer. La psy ne m'a jamais fait parler de mes problèmes, elle m'a servi de miroir en répétant des mots que j'avais dit, ce qui m'a permis d'y réfléchir. ET LA BALANCE ON L'OUBLIE LA SEMAINE, C'EST UNIQUEMENT LE SAMEDI. Je pense que c'est surtout en arrivant à parler que l'on peut faire "son deuil" et tourner la page. A bientôt et bon courage.

	morgan (lyon, 69) répond	Posté le 27-02-2008 à 21:33
Je crois savoir que pour que l'on puisse t'aider, le psy cherche à te faire dire le pourquoi de ton problème. Moi je n'arriverais jamais à en parler ce que mon père ma fait subir et pour tout vous dire j'ai enfouie au fond de moi même : pourquoi, comment est ce arrivé, qu'est ce que j'ai fait de mal,pourquoi je n'ai pas réagi. . .Aujourd'hui c'est une parenthèse de ma vie qui est devenue floue, que je laisse surtout enfermer quelque part dans ma tête Enfin, enfin. . .aujourd'hui ca été une journée de crises, faute à la balance ce matin, rien perdue et + 500 gr. J'ai mon utérus qui c'est attrophié et je vais changer de contraceptif samedi prochain. J'espère que ca sera mieux car 15 jours avant mes règles je gonfle, et ce jusqu'à la fin de mes règles. J'ai une prise de sang qui m'attend. Satané journée ou toutes mes résolutions positives sont tombées à l'eau mais ca va mieux ce soir

	kitchenette (94) répond	Posté le 27-02-2008 à 10:57
(je finis lol!) Grâce à lui, j'ai pu retrouver une vie, j'ai pu tourner la page sur certaines choses et avancer. Si c'est vraiment quelque chose que je conseille (alors que je n'y croyais absolument pas ! Pour moi ce n'était que du vent ce genre de trucs), c'est ça. Si ça a marché pour moi, ça marche pour d'autres ;-) Mais j'avoue malgré tout qu'une fois qu'on a été touchée par cette maladie, on la garde toujours en soi. . .

	kitchenette (94) répond	Posté le 27-02-2008 à 10:54
Comment cela s'est passé ? Déjà, avec mes 8 à 12 crises par jours où je pleurais à chaque fois tellement je souffrais, ça n'a pas fait grand chose, ce n'est pas ça qui m'a empêché de m'arrêter. Mon copain de l'époque m'avait balancé : "quand on veut on peut. Donc c'est que tu ne veux pas." Je crois que toute l'incompréhension des autres peut se retrouver dans ces mots. . . Contrairement à vous, tout mon entourage s'était rendu compte de mon état. En effet, aller de 70 à 44kg en 3 ou 4 mois, ça ne passe pas inaperçu. . . Donc, 2 ans après le début de ma maladie à raison d'une dizaine de crises par jour, mon corps n'a plus supporté mes agissements. J'avais beau m'enfoncer les doigts aussi profondément dans ma gorge que possible, il ne produisait plus aucun spasme, mon corps n'avait plus de réaction. Je suis alors allée chez le dernier espoir que j'avais (bien que l'idée ne me plaisait absolument pas) : un psychothérapeute hypnothérapeute. Les psy que ma mère m'avait obligée d'aller voir n'avaient rien donné, j'étais dégoûtée. Je ne voyais pas ce que ce mec allait pouvoir me faire. Et bien figurez-vous qu'il a changé ma vie ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, son travail a été ultra bénéfique. J'ai eu une chance énorme de ne pas tomber sur un charlatan qui me pompe mes sous et d'ailleurs, je suis allée au premier rendez-vous accompagnée de ma mère, je n'avais pas confiance ! Mais vraiment ce type est génial. Grâce à lui (je ne lui en serai jamais assez reconnaissante

	sabine (hericourt, 70) répond	Posté le 27-02-2008 à 08:40
salut à toutes les deux mon mari n'a découvert mon problème de nourriture que récemment, quand j'ai replongé, Avant, il ne voyait ou ne voulait pas voir. Mais tu sais Morgan,je crois qu'il faut dépasser la honte, arriver à se convaincre que c'est une maladie comme les autres, (sauf qu'elle ne se voit pas) et accepter de se faire aider, ce qui est le plus dur. Mais à toutes les trois (pour le moment) on va se serrer les coudes et y arriver. Il faut y croire dur comme fer. Nous aussi, on a le droit d'être heureuses. A bientôt et bisous.

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