les maux du corps et les mots pour guérir

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		par sarah (91)	Posté le 22-06-2008 à 21:29
Vous parlez des maux du corps mais comment en être à l'écoute puisqu'on nous médicamente quand on est dans la tourmente. On ne sait pas si on a fait le bon choix, on ingurgite, on grossit, on vous désinforme et on vous reforme. Moi j'ai pris dame pilule, pas anodin, mais règles douloureuses, alors... Puis stérilet, voulu arrêter, "mais non attendez", résultat manque de fer, règles abondantes, horreur. Sommes-nous des cobailles, la santé n'est-elle pas soumise à des mots, 2 accouchements, 2 épisiotomies, charmant et pourtant, en 2 heures de temps l'affaire était sxpédié, j'étais une accoucheuse rapide. Alors comment réagit le corps le corps médical face àdes modes qui vous ruinent. Les maux sont-ils provoqués, la contraception, certes indispensable, n'a-t-elle pas renforcée la solitudes chez les femmes devenues un produit de consommation sans risque pour le mec. Mais plus tard sida arrive avecd les conséquences et le mec par la force des choses se voit oblige de se couvrir, faut-il des maladies pour éveiller les consciences et celle des hommes, car plilule "où je veux quand je veux, suprême pouvoir du phallus!" Alors les maux du corps c'est que je n'ai pas accepté la prise de poids dûe à cette connerie et j'ai rien fait 'enfin, si un peu mais enceinte alors plus de régime). J'ai pas accepté et la pilule est devenue une opression, un mécanisme inhumain qui détruit le corps et ne le soigne pas, alors que c'était un peu le discours entendu. Qui croire que faire?

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	sarah (91) répond	Posté le 08-10-2009 à 19:51
question dévalorisation, c'est sûr, je suis championne, je sais ce que je suis et mes capacités. Je veux être zen. Ce soir tout va bien, demain, ça ira aussi et ce week-end, on verra si je me repose bien ce que je ferai. Le dimanche matin, je vais à un atelier de peinture libre, je n'y vais pas toujours, faut faire des choix avec boulot d'école du week end et repos nécessaire, je vois mes copines. J'ai eu la liste des mardi soirs, stage de danse avec les Cie que l'on va rencontrer, j'espère que ce sera bien. Tu vois, des réjouissances en perspectives. Par contre, ça me rend malade parfois d'avoir à être en collectivité et faire des choses devant les autres et mardi soir, je n'étais pas à l'aise, affronter le regard des autres. Je surmonte mon appréhension. J'ai besoin de sortir de moi et de regarder les autres afin de m'ouvrir à eux sans penser à mes soucis. Voilà. J'ai hate d'être en week-end, j'habite en face ou au dessus d'un stade, le bruit me dérange en ce moment, le semedi le dimanche matin vers 10h, ça crie et ça crie les mecs. Et je me demande s'ils sont mariés, s'ils ont des mômes, et qui gardent les mômes? Y-a que des mecs, les femmes c'est quand elles accompagnent fi-fils au foot. ça m'énerve, c'était le moins cher sur Epinay, alors, pas le choix. J'aime la pluie, ils peuvent pas jouer! la pluie, la pluie. Je meuble pour avoir le quota de caractères, 111.

	sarah (91) répond	Posté le 08-10-2009 à 19:37
ne t'excuse pas, aujourd'hui ça va mieux, c'est l'état de somnolence qui me déprime et donc j'ai envie de rien parfois. Non, le régime j'en ai marre, j'ai fait attention avant le divorce, mais là, je faisais des excés,j'ai perdu facilement sans chauffer la carte bleue, j'ai déprimée au moment du divorce, je crois que c'était l'accumulation de tout, en 3 jours de déprime j'avais perdu un peu car pas faim. Et puis sous antidépresseurs, j'ai vite repris du poids, par contre, je dormais bien le soir, c'était un véritable bonheur. Et depuis, je suis tombée dans l'engrenage des régimes, des bêtises et quand je perds, je reprends plus après et je crois que finalement, j'aurai dû accepter mon nouveau poids, ça avait tellement simple la première fois de perdre et toute seule avant les antidepresseurs. Maintenant, j'en ai marre de faire le yoyo. Mes parents, enfin ma mère, mon père est trop malade (parkinson, il ne parle presque plus et il est dans son monde parfois), savent que c'est dur,je ne sais pas faire autre chose que de me plaindre, c'est moi qui me sent à part malgré tout. en dehors du coup par rapport à avant. Ce soir, je vais bien, fatiguée, mais bien, je vais prendre un bain et me laver les cheveux, demain, dernier jour avant le week-end, je me pousse, je me force à sortir, je suis un zombie, je fais des choses. Par contre ce soir télé, dodo. Ma fille va bien, parfois, ça la saoûle d'être là.

	clohuna (35) répond	Posté le 07-10-2009 à 22:52
Bonsoir aussi à Krikri et Claudia à qui je souhaite que leur peine s'adoucisse.

	clohuna (35) répond	Posté le 07-10-2009 à 22:49
Ma petite Sarah,je voudrais par quelques mots magiques te redonner la joie de vivre mais je me dis aussi que tu mériterais parfois un coup de pied au derrière: -tu joues les apprenties sorcières en diminuant ta dose de médicament,auquel tu ne crois plus.Trouve-toi vite un psy conventionne,il changera peut-être ton traitement. -tu de dévalorises en permanence (je connais).Tu as bel et bien fondé une famille,tu as deux enfants.Alors si tu leur dis ça,il doivent être flattés!Comment vont tes relations en ce moment avec ta fille que tu adores? -mets ton orgueil dans ta poche et dis à ta famille que financièrement un salaire de professeur des écoles ce n'est pas le Pérou et que tu ne peux pas faire des folies, mais que tu dois compter.Fais quelque chose pour que les gens se rapprochent de toi. Il faut que tu espères,certes, mais aussi que tu agisses.Il faut peut-être aussi que tu ais une bonne discussion avec tes enfants,qui sont grands maintenant alors que tu ne veux pas les voir grandir. Réagis,s'il-te-plait,Sarah,ça fait tellement de bien de revenir respirer à la surface,j'ai connu des moments très noirs aussi et petit à petit,je me suis remise à aller mieux et depuis aujourd'hui,j'ai décidé de me prendre en main pour le poids. Donc,tu vois il est possible d'avoir du plaisir à vivre. Excuse-moi pour ce long discours moralisateur! Je t'embrasse très fort.

	sarah (91) répond	Posté le 07-10-2009 à 21:05
qu'il fallait noter ce que l'on a fait de bien dans la journée. Voilà, ça passera. pas assez dormi. Bises à plus internet c'est pire, je ne peux plus ni recevoir, ni envoyer de mail et ma fille oublie de regarder. Que chacun s'allége du poids de ses souffrances.

	sarah (91) répond	Posté le 07-10-2009 à 21:00
non, je n'ai pas d'autre psy, je suis ma propre psy. J'ai voulu diminuer l'antidépresseur pour arrêter car j'avais l'impression qu'il était devenu inéfficace, je suis arrivée un peu fatiguée au boulot mais après l'arrivée des élèves; le sourire revient, on est obligé de réagir. du coup, j'ai repris la dose normale. Je crois que tout est lié à la fatigue, c'est que j'aimerai être plus entourée et pouvoir avoir un soutien, mais bon, je fais du streching. Je me suis inscrite grâce aux collègue à un stage de danse hors temps scolaire, stage de formation, bon, on ira voir des spectacles de danse et on rencontrera des chorégraphes, ce sera une ouverture. bon, la première séance, c'est un peu dur, on doit répondre à des consignes. Là je lutte avec le sommeil. J'en ai marre, j'ai l'impression de ressentir plus l'envie de pleurer sous antidépresseurs qu'avant, avant, mon envie de pleurer était immédiate, là elle est différée. A vrai dire je ne sais pas, ça change d'un instant à l'autre. J'aimerai une présence, voir plus d'adultes de mon âge. Sinon, ça va, on en est tous là, la vie est dure, elle défile et on vieillit. C'est vrai que la famille, c'était important pour moi, et c'est une valeur que je n'ai pas réussi à fonder. La vie était un jeu, elle a pris une allure de drame, mais ce que j'écris ne sont que des mots, ça passe, quand j'ai l'esprit occupé. Ce n'est pas dramatique. Il ne faut pas trop attendre, une journée réussie c'est bien, c'est vrai quelqu'un a écrit

	clohuna (35) répond	Posté le 06-10-2009 à 14:44
Bonjour,Sarah et les autres. As-tu un nouveau psy,Sarah,puisque l'ancien a pris sa retraite. Moi,je vais bien, depuis que mon psy m'a prescrit un anxiolitique,en plus de mon antidépresseur.Le résultat a été rapide et spectaculaire et depuis je revis. . . A toutes,je souhaite,sinon la guérison, du moins la rémission!

	sarah (91) répond	Posté le 05-10-2009 à 23:09
lire pour moi l'écriture

	sarah (91) répond	Posté le 05-10-2009 à 23:08
bien sûr qu'il y a souffrances plus grandes que le vide qui est l'absence de, les maladies orphelines, c'est terrible, j'ai des amis touchés par ces maladies. Certes, on ne devrait pas se plaindre, mais je crois que la dépression est aussi une maladie qui empêche d'être positive. Je ne sais pas comment elle se soigne et j'ai vu trop de gens plonger autour de moi, c'est aussi la souffrance. Même en philosophant, je ne sais pas comment être remplie, ce soir tout va bien, je savoure la fatigue de la journée, quand on a la pêche et que l'on arrive à s'activer, ça va. Pour l'écriture est un vidoir, c'est à dire que je me lâche, donc je grossis peut-être les sensations, je pointe du doigt mes soucis comme grossis à la loupe pour échanger, faire réagir et me vider bien que je sois en contradiction avec la sensation de vide que je décris. Certes positivons, ok, message entendu. Il y a du beau, oui, les informations nous montrent les horreurs, n'est-ce pas la société qui est dépressive. Malaise dans la civilisation de Freud que j'ai étudié en terminal y-a un bail. Case départ. En tant qu'individu on n'a pas le droit d'être mal, en tant que citoyen, on nous traumatise, je veux dire que nous devons toujours dire que tout va bien, sourire être polie, la vie est belle. Mais quand on regarde la société, les infos, tout va mal dans le monde, "la société" se plaint dans la bouche des représentants du système. Suis-je claire?

	krikri 52 (52) répond	Posté le 05-10-2009 à 22:50
krikri 52 Bonjour a tous.Tout ce que je lis est bien triste.J ai aussi mes souffances ,une maladie orpheline.MAIS lisez plutot mon message. SPETEMBRE,les couleurs du soleil rouge brun ocre et vermeil mélés aux parfums du temps sont de pures merveilles.Récoltes, moissons,cueilletes et souvenirs s engrangent de nos amitiés d été dont nous ferons les vendanges.

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