Savoir Maigrir

Aujourd’hui, je souhaiterais que l’on fasse un point sur le sucre et les sucres « sans sucres » !

Posté le 20 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

A coté du “sucre” sans “s” qui désigne le saccharose, extrait de la canne à sucre ou de la betterave, une gamme ne cesse de s’agrandir, nous les appellerons les sucres alternatifs.

En effet, le sucre est au centre des recommandations, indiquant de baisser la consommation du sucre à 10 voire 5% de l’apport énergétique total journalier, afin de faire baisser l’obésité mais aussi les maladies métaboliques comme le diabète.
Ce sucre ainsi désigné concerne tous les sucres ajoutés : le saccharose bien entendu, mais aussi le miel, les confitures, le chocolat, les confiseries etc.

En rayon, on distingue des édulcorants naturels et d’autres de synthèse.

Les édulcorants naturels :
- le sucre de coco : composé jusqu’à 80 % de fructose. Il a un index glycémique plus bas que le saccharose (25 contre 65), cette mesure évaluant la capacité d'un glucide donné, à élever la glycémie après le repas par rapport à un standard de référence qui est le glucose pur.

- le fructose : Il apporte autant de calories que le saccharose (sucre) soit 400 kcal au 100 g, cependant il possède un pouvoir sucrant supérieur : pour le même goût sucré, on utilisera moins de fructose. Le fructose possède un index glycémique plus faible que le sucre (saccharose) de 20.

- le sucre de bouleau ou xylitol : C’est un édulcorant naturel de la famille des polyols (sucre-alcool). Il est extrait de l'écorce de bouleau, il possède le même pouvoir sucrant et la même saveur que le saccharose, en revanche il est légèrement moins énergétique que ce dernier avec 2,4 kcal par gramme contre 4 kcal. 

- le sirop d’érable : il est l’un des ingrédients phares de la cuisine québécoise. Il est moins riche en sucre du fait sa nature de sirop (61.5% de saccharose, 1.5% de glucose, 1.5% de fructose) et contient près de 34% d’eau, il est donc moins riches en calories que le sucre pur.

- le sirop d’agave : c’est le nouveau sirop tendance pour remplacer le sucre blanc. Il est issu de l’extraction de la sève du coeur de cactus, le plus utilisé étant l’agave bleue. Celle-ci est ensuite concentrée afin d’obtenir un sirop riche en fructose (76%). Il est 22 à 25% moins calorique que le sucre.

- la stévia : il s’agit d’une plante originaire d’Amérique du Sud dont on extrait une molécule responsable de son goût sucré : le rébaudioside A. Son pouvoir sucrant est supérieur à plus de 200 fois celui du saccharose tout en apportant aucune calorie. A noter que la stevia supporte les cuissons jusqu'à 200°C.

Les édulcorants de synthèse :
L’aspartame, le sucralose, la saccharine, le cyclamate, l’acésulfame de potassium (ou acésulfame K) sont des édulcorants dit intenses, de synthèse. Les industriels les utilisent pour remplacer le sucre, notamment lors de la fabrication de produits “allégés, light ou zéro”. Ayant tous un fort pouvoir sucrant, une petite quantité suffit pour donner un goût assez sucré sans apport de calories (ou infime notamment pour l’aspartame).
Comme l’on dispose toujours peu d’informations sur l’impact positif ou négatif de leur usage, il a été défini une dose journalière acceptable afin d’éviter toute toxicité à long terme. Ces DJA sont telles, qu’il faudrait consommer plusieurs litres de soda light par exemple pour les atteindre.

A noter qu’il semble qu’au rayon édulcorant, souffrant de sa mauvaise presse, l’aspartame soit peu à peu remplacé par la saccharine et acésulfame K ou le sucralose seul, Canderel met en avant son sucralose et Pepsi supprime l’aspartame de son soda au cola notamment.

Comment les choisir ?
Si le but est de réduire votre consommation de sucre, il apparaît que ce n’est pas LA solution de vous tourner vers le fructose, les sirops d’agave et d’érable, sucre de coco et bouleau : ils font partis eux aussi des sucres ajoutés à limiter au quotidien. Aussi, il faut vous demander si vous préférez consommer du “vrai” sucre en juste quantité ou le remplacer par ceux-ci toujours en juste quantité, selon vos goûts essentiellement !

Les pièges :
-Édulcorants ne veut pas dire sans aucune calories : les produits mi sucre-mi stevia ou édulcorant de synthèse, apportent en moyenne 6 kcal par morceau.

-Le fructose est aussi calorique que le sucre et il n’est pas si naturel puisqu’il est obtenu par un processus de raffinement artificiel. A noter que naturellement on le retrouve dans les fruits accompagné d’eau, de fibres, vitamines et minéraux et qu’ici il est proposé concentré à 100%. Aussi en excès, il est stocké sous forme de graisses, augmentant le taux de triglycérides, facteur de risque des maladies cardio-vasculaires. Il n’est pas à conseiller aux diabétiques.

-Même remarque pour le sirop d’agave qui est un concentré à 76% de fructose et le sucre de coco.

-Le sucre de bouleau ou xylitol est un polyol, en excès il peut provoquer des désordres intestinaux.

-Enfin, les édulcorants comme la stévia et ceux de synthèse, même si ce sont ceux qui permettent réellement de diminuer la quantité de sucre consommé, ils entretiennent notre goût pour le sucre, il serait plus pertinent de se déshabituer du goût sucré.

Conseils de consommation
Nous l’avons vu, ce qui pose problème dans notre alimentation aujourd’hui, ce n’est pas le “sucre” en soi, mais la quantité que nous consommons et tous ceux cachés dans les produits industriels. Fructose, sucre de coco, de bouleau et les sirops sont à limiter et la totalité des sucres ne doit pas dépasser 10% de l’apport énergétique total journalier (50 g environ), hors régime.

Pour les édulcorants qui n’apportent aucune calorie, il faut aussi modérer sa consommation : on les soupçonne de provoquer une envie accrue de sucre, notre organisme cherchant à obtenir les glucides promis par leur goût sucré. 

Avec tous ces conseils vous pourrez aborder Halloween en toute sécurité.

A bientôt !

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Votre avis sur mon dernier livre

Posté le 15 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Certains doivent le savoir, je viens de sortir mon dernier livre intitulé : Guide d'achat pour bien manger. Dans cet ouvrage, j'ai pris le temps de décripter 500 produits que vous consommez régulièrement et pour lesquels je vous donne mon avis d'expert.

Depuis sa sortie, on ne cesse d'en parler dans tous les médias et je suis même numéro 1 sur Amazon. Donc pour vous, je vous laisse visionner ma dernière intervention sur France 2 dans l'émission : Télématin.

Que pensez-vous de ce dernier livre ?

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Les points essentiels pour choisir une bonne soupe

Posté le 8 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour à tous,

Avec l’arrivée de l’automne vous êtes nombreuses et nombreux et nous poser des questions sur les soupes et potages, aussi faisons le point aujourd’hui.

 

Si vous la préparez maison, vous pouvez facilement en contrôler la composition, il devient plus difficile de consommer un bon produit quand on se tourne vers les produits du supermarché !

Du point de vue nutritionnel, la recette de base consiste à cuire des légumes à petits bouillons dans de l'eau avec des herbes, des épices et des aromates au choix. Les fibres des légumes ainsi cuites et mixées sont rendues plus digestes et mieux tolérées par les intestins fragiles.

La soupe présente donc de nombreux atouts : elle participe à la couverture des apports en eau, en fibres, en vitamines et en minéraux. Peu calorique, c'est également un bon moyen de se rassasier dès le début du repas.

Où trouve-t-on les soupes ?

- en briques ou bouteilles, ce sont celles qui sont les plus consommées. Soit longue conservation stérilisées UHT, soit au rayon frais et juste pasteurisées. Ces méthodes entraînent une perte vitaminique mais qui est souvent compensée par un enrichissement.

- déshydratées instantanées : tous les aliments sont alors déshydratés par des procédés industriels et le contenu vitaminique est fortement abaissé. Pour permettre leur stabilité, les matières grasses utilisées sont souvent de l'huile de palme ou des graisses animales. Ces produits peuvent pourtant être peu gras et s’avèrent très pratiques à emporter.

- surgelées : vous trouverez des soupes de légumes sans matières grasses ni féculents, voire même pour ceux qui le souhaitent, sans sel ajouté et qui sont portionnables. Ces produits sont très pratiques et se rapprochent le plus du fait-maison.

- froides ou gaspachos : ce sont des soupes glacées à base de légumes crus mixés, consommées aux beaux jours. Ces produits sont intéressants du fait que leurs teneurs en vitamines sont plus importantes que les soupes chaudes de par l’utilisation de légumes crus. 

Comment les choisir ? 

-Privilégiez d'abord les soupes les plus riches en légumes (légumes en première position dans la liste des ingrédients). 

-Surveillez en parallèle la qualité des ingrédients. Plus la liste est courte, plus on limite les additifs et plus on se rapproche du fait maison. Évitez également les ajouts d'huile de palme ou de sirop de glucose-fructose.

-Les industriels utilisent différents épaississants : les gommes (xanthane) seront à privilégier aux amidons modifiés, amidons transformés de maïs etc.

-Pour un produit raisonnable, vérifiez enfin les valeurs nutritionnelles et préférez celles qui apportent pour 100 ml de soupe : moins de 1,5 g de lipides, maxi 7 g de glucides et moins de 45 kcal.

Les pièges à éviter :

- Faites bien attention à l'appellation “riche en légume” ou au pourcentage de légumes qui intègre souvent les pommes de terre.

- La soupe a généralement une faible valeur calorique. Payer plus cher pour des versions allégées ne présente que peu d’’intérêt.

- Enfin, dans le même rayon, vous sont présentés des accompagnements tel que les croutons : ceux-ci ne vous apportent que graisses et sucres en suppléments... ceux aux fromages n’en contiennent même pas ou alors en poudre... préférez ajouter quelques morceaux de pain de boulangerie que vous pouvez frotter à l’ail si cela vous plaît et du vrai fromage si la recette de votre soupe n’en contient pas ! 

Conseils d’utilisation et consommation : 

- Pour préserver les fibres et vitamines, on prendra soin de les faire réchauffer à feu doux, sans jamais les faire bouillir.

- Pour les soupes déshydratées, préparez tout le sachet d’un coup : le remplissage se faisant ingrédient par ingrédient, par couches successives, en utiliser qu’une partie ne sera pas adapté. 

- Ne resalez pas une soupe industrielle

A noter qu’un 1 bol ou une grande assiette de soupe de légumes sans féculent ni MG (250-300 ml) peut remplacer une portion de légumes chaque jour.

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Comment bien choisir votre charcuterie ?

Posté le 6 octobre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

J'ai décidé de vous parler aujourd'hui des charcuteries car nos plus belles régions regorgent de spécialités charcutières qui font partie intégrante du patrimoine culinaire Français.

Le terme charcuterie désigne en réalité l'ensemble des préparations alimentaires principalement à base de viande de porc crue ou cuite et de sel ajouté comme agent de conservation, au minimum.

La charcuterie utilise l'ensemble des parties du porc et selon le morceau utilisé, le taux de matières grasses du produit final va varier.

Le point fort des charcuteries est sans aucun doute la grande richesse en protéines (20% en moyenne) et en fer (le boudin noir est l'aliment le plus riche en fer de bonne qualité).

Cependant, la mauvaise réputation est également bien fondée puisque la plupart sont également riches en lipides (jusqu'à plus de 40% pour certaines saucissons) et en sel, ce qui impose une modération de consommation.

A l’heure actuelle les industriels surfent sur ces conseils santé en proposant des produits de charcuterie moins gras et/ou moins salés.

Les teneurs en sel de ces produits sont de nos jours moins élevées que jadis car la méthode de conservation par le froid a aujourd’hui remplacé la conservation par le sel uniquement, anciennement utilisée. Toutefois l’apport en sel de ces produits reste significatif puis qu’il s’agit d’un agent de conservation, mais également d’un exhausteur de goût.

De nombreux produits allégés en sel, à savoir en chlorure de sodium, sont apparus sur le marché. Cette réduction est compensée par un ajout de chlorure de potassium, ce qui est intéressant en terme de qualité, mais l’allègement en sodium reste souvent insuffisant.

Pour ce qui est des matières grasses, n’oublions pas que c’est le gras qui donne la saveur et la texture propre aux charcuteries. Pour préserver le goût, le gras est alors remplacé en grande partie par des additifs et des ajouts de sucre. Que ce soit pour des lardons, saucissons ou des terrines… on y perd souvent la recette de base !

Comment les choisir ?

- Plus la liste des ingrédients est courte, mieux c’est !

- On limite les ajouts de sucres sous toutes les formes (dextrose, saccharose, sucre de canne, lactose, amidon…) et surtout de sirop de glucose et fructose. 

- Les jambons crus se démarquent du lot au rayon des charcuteries tranchée avec des recettes plus simples. 

Les pièges 

- Les produis allégés en sel (par rapport à la moyenne des produits du marché) qui ne le sont pas toujours de manière significative. On a en effet du mal à s’y retrouver. En faisant le calcul, si certains produits classiques à 0.7 g de sodium sont allégés à -25% de sodium, ils apportent tout de même 0.6 g de sodium pour 100 g.

- Les produits notamment saucisses, vendues en portion trop grosses.

- Les jambons cuits fumés qui ont tendance à être plus gras et plus salés

- Les rôtis de dinde, de boeuf ou encore filets de poulet cuits et emballés sous vide qui s’apparentent à première vue à une viande fraîche mais vu le nombre d’additifs et la quantité de sel ajoutés sont bien leur place dans le rayon charcuteries et se rapprochent plus du jambon. 

- Les minis saucissons et chorizos qui s’avèrent plus gras qu’un produit entier à trancher vous-même.

Conseils de consommation

- La consommation doit rester occasionnelle en raison de l'apport en sel et encore plus lorsqu’il s’agit de sel nitrité.

- Pour 1 portion on compte environ 100 g pour les charcuteries maigres telles que jambon cuit ou cru dégraissé, bacon, viande des grisons, bresaola, noix de jambon, rôtis tranchés.

- Les produits découennés dégraissés restent préférables.

- Pour les pâtés et terrines on ne dépasse pas 30 g de temps en temps.

- Pour les saucisses et saucissons secs, le chorizo, les saucissons à l’ail, le cervela, On ne dépasse pas 30 g et on évite d’ajouter du beurre en plus. Ils ne sont pas conseillés à l’apéritif où l’on consommera des quantités trop élevées sans s’en rendre compte.

- Pour les rôtis de dinde, de boeuf ou encore filets de poulet cuits préférez bien une viande fraîche à cuisiner vous-même. 

Reportez-vous aux équivalences plaisir pour les inclure dans vos menus !

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Carotte en tartiflette

Posté le 30 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Une envie de tartiflette ? Alors pourquoi ne pas tester cette recette à la fois originale et diététique : carotte en tartiflette. En remplaçant les pommes de terre par des carottes vous aurez l'occasion de découvrir cette recette traditionnelle sous d'autres saveurs. Cette recette remplace dans votre menu : 1 légume + 1 fromage.

Carotte en tartiflette

Carotte en tartiflette

Ingrédients pour 4 personne(s) : 

  • 1,2 kg de carottes
  • 1 gousse d'ail
  • 2 CàS de farine de maïs
  • 400 ml de lait écrémé
  • Muscade en poudre
  • 65 g de reblochon
  • Sel, poivre


Marche à suivre : 

  • Faire bouillir une casserole d'eau salée et y mettre les carottes épluchées et coupées en fines rondelles, les cuire 10 minutes à petit bouillon, égoutter.
  • Préchauffer le four à 180°C (Th. 6).
  • Peler la gousse d'ail et la piler.
  • Dans une casserole délayer la farine de maïs avec un peu de lait, puis verser progressivement le reste de lait, ajouter l'ail, mélanger avec une spatule et porter à ébullition.
  • Cuire 3 minutes à feu doux en remuant, saler et poivrer, saupoudrer de muscade, mettre les carottes dans un plat pour le four, couvrir de sauce, couper le reblochon sans ôter la croûte, répartir sur les carottes et cuire 25 minutes.

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Zoom sur un légume de saison : le potiron

Posté le 28 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Le potiron est la plus ancienne des courges et se récolte d'octobre à décembre. Communément appelé citrouille, cette dernière est en réalité réservée à l'alimentation animale et le potiron s'en distingue par une chair plus fine, moins filandreuse et plus sucrée. Le potiron est rond, côtelé et aplati aux deux pôles avec une écorce très dure pouvant selon les variétés être de couleur jaune, orange ou verte. Sa chair est orangée. Il s'agit d'un légume très économique qui se consomme le plus souvent en soupe, en gratin ou en purée. Les graines sont également comestibles une fois grillées et salées.

Propriétés nutritionnelles :
Riche en eau avec 92%, le potiron apporte seulement 20 kcal pour 100 g, ce qui en fait un légume peu énergétique. Très bien pourvu en minéraux, il a la particularité d'apporter beaucoup de potassium (323 mg/100 g) et peu de sodium (moins de 2 mg/100 g). Il aide ainsi à la régulation de la pression artérielle et favorise la diurèse. Le calcium et le magnésium sont également présents en quantités intéressantes. Le potiron apporte en moyenne 1.3% de fibres qui, consommées cuites et mixées la plupart du temps, sont très bien tolérées. Les potirons les plus intensément colorés renferment un maximum de bêta-carotènes aux propriétés vitaminiques et antioxydantes. Avec 1,8 à 2 mg de provitamine A pour 100 g, une portion de 200 g de potiron suffit en effet à couvrir votre besoin journalier.

Indication thérapeutiques :
Régimes hyposodés même strictes
Régime hypocalorique
Régime contrôlé en fibres

Voici quelques recettes pour l’inclure dans votre quotidien :

Risotto à la cancoillotte et fondue de potiron à la muscade


Ingrédients pour 4 personnes
120 g sec de riz arborio ou riz rond
240 g de cancoillotte
800 g de potiron
1 oignon
600 ml de bouillon de volaille dégraissé
1 CàC de noix de muscade râpé
Sel, poivre du moulin

Marche à suivre :
- Laver, éplucher le potiron et le couper en dés. Dans une casserole, laisser fondre à feu doux avec un fond d'eau. Saler, poivrer et ajouter la muscade.
- Peler et émincer l'oignon, le faire dorer dans une poêle à revêtement antiadhésif à sec.
- Ajouter le riz et faire dorer sans cesser de remuer.
- Mouiller avec le bouillon en ajustant la quantité en cours de cuisson jusqu’à ce que le riz soit fondant et n’absorbe plus de bouillon.
- En fin de cuisson, ajouter la cancoillotte et poursuivre la cuisson quelques minutes.
- Servir en ramequin le risotto recouvert de la fondue de potiron.
Cette recette remplace 100 g de féculent cuit, 1 portion de légume cuit et une portion de fromage (ou deux laitages) sur votre journée.

Retrouvez d'autres recettes sur Savoir Maigrir :
Velouté de potiron, carottes et panais
Poêlée de potiron à l'orientale

Bonne semaine !

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Les indispensables pour atteindre votre objectif minceur

Posté le 24 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Nous avons déjà entamé l'automne et il est grand temps de mettre toutes les chances de votre côté pour atteindre votre objectif minceur. Avec le programme Savoir Maigrir vous avez tous les outils nécessaires pour atteindre cet objectif, encore faut-il connaître toutes les possibilités qui s'offrent à vous. Donc laissez moi vous présenter les éléments de base de votre programme.

I. Personnalisation du programme :
Depuis votre profil, vous avez la possibilité de modifier de nombreuses informations vous concernant (date de naissance, photo de profil, code postal, poids de départ, objectif minceur, etc.). C'est aussi là où vous pouvez personnaliser votre programme et choisir parmi plus de 500 profils disponibles.

Les sessions
Tous les jours vous recevez par email des sessions personnalisées pour vous aider à mieux gérer votre nouvelle alimentation. Pour cela, vous avez le choix parmi ces 6 profils :
- Classique
- Mobilité réduite 
- Après la ménopause 
- Difficulté à maigrir 
- Débordée 
- Sous traitement médicamenteux

Les plans de repas
Comme tous les goûts sont dans la nature, il est nécessaire de trouver les plans de repas qui vous correspondent le mieux. Nous vous offrons 13 possibilités différentes :
- Classique
- Mincir à petit prix
- Jeûne Cohen 16h
- Végétarien
- Spécial colopathie
- Sans gluten
- Sans porc
- Sans lait de vache
- Sans lait de vache, avec fromage
- Sans lait de vache, sans fromage
- Brunch 
- Sans petit déjeuner
- Sans déjeuner - déjeuner léger
- Sans  dîner - dîner léger

Le niveau calorique
Chacun doit perdre du poids à son rythme en fonction de son IMC. De ce fait, vous avez le choix entre les 5 niveaux caloriques suivants :
- 900 Kcal (pour les femmes)
- 1200 Kcal
- 1400 Kcal 
- 1600 Kcal
- 1800 Kcal


II. Les outils indispensables
Les questions diététiques

Sur le programme Savoir Maigrir, vous avez à votre disposition une diététicienne attitrée qui est là pour répondre à toutes vos questions sur vos repas, vos difficultés à maigrir, vos choix alimentaires, votre niveau calorique, etc. Donc pensez à la contacter via le lien Questions Diététiques. Et même si tout se passe bien, contactez là pour faire un bilan par semaine et ne rien rater de ses conseils.

Le carnet minceur
C'est en quelque sorte votre journal intime de la minceur. Vous pouvez y noter jour après jour tous les repas que vous consommez. Et petit plus, via l'application Savoir Maigrir, vous pouvez depuis votre téléphone prendre en photo votre repas pour que votre diététicienne puisse le commenter.

Les fiches pratiques
Cerise sur le gâteau, les fiches pratiques ont été conçues pour vous aider à gérer les situations de la vie quotidienne : faire ses courses, manger au restaurant, changer un aliment par un autre, repas de fêtes, gérer un écart, etc. Vous y trouver toutes mes astuces pour vous faire plaisir tout en évitant les pièges de tous les jours.

III. Pour aller plus loin
Les accompagnements

Pour les personnes qui souhaitent mettre toutes les chances de leur côté, Savoir Maigrir a créer des offres premiums pour mieux vous accompagner. Il en existe deux :
- par mobile : pour garder le contact avec votre diététicienne aussi souvent que vous le souhaitez. Partagez avec elle vos repas et elle répondra le plus rapidement possible.
- par téléphone : pour un accompagnement par téléphone avec votre diététicienne pendant une séance de 30 min afin de faire le point et d'obtenir des conseils personnalisés.

Le podomètre
Idéal pour connaître le nombre de pas que vous effectuez par jour et pour mettre à jour votre courbe de pas. Le podomètre est donc votre allié minceur pour marcher plus de 5000 pas par jour (nombre de pas minimum conseillé par jour pour être en bonne santé).

Les compléments alimentaires
Très bon moyen pour faciliter votre perte de poids de façon naturelle avec ces compléments issus de la phytothérapie. Pour en savoir plus : cliquez ici. Et pensez à appeler le service client pour obtenir des conseils au 04.81.09.04.06.

 

Avec toutes ces outils et ces personnes qui vous suivent, voous êtes en bonne voie pour atteindre votre objectif !

Très bonne journée à toues et à tous.

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Mes conseils pour consommer du pain intelligemment

Posté le 22 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Le pain est un aliment phare de l’alimentation Française. Il est pour beaucoup incontournable au petit déjeuner et accompagne quotidiennement vos repas ; d’où l’importance de bien le sélectionner.

Dans sa recette de base, le pain est fabriqué avec un mélange de farine, d’eau, de sel et de levain ou levure. À partir de cette préparation, le temps de pétrissage et de levage mais également le façonnage et la cuisson vont faire varier le résultat obtenu et c’est là tout le savoir-faire de l’artisan boulanger. 

Mais cette recette de base subit également des modifications et évolutions avec plus ou moins d’impact sur le goût, la texture, mais également les caractéristiques nutritionnelle, selon :
- la variété de farine utilisée : farine de blé plus ou moins complète, ou farine d’autres céréales (maïs, seigle, avoine, épeautre…)
- l’ajout de graines (sésame, pavot, noix, tournesol…), de fruits ou de fruits secs (raisins secs, pommes, figues…), de fromage, d’oignons, de lardons...
- l’addition d’autre ingrédients comme le lait, les oeufs, le sucre, le beurre... permettent également de décliner sur une variété de pain viennois, pain de mie, pain au lait, brioches... que l’on classe dans la famille des viennoiseries.

La particularité nutritionnelle de ces produits reste une richesse en glucides, source d’énergie importante dans notre alimentation. Cependant, les ajouts notamment de matières grasses et de sucre doivent être pris en compte dans leur consommation en quantité et en fréquence.

Au delà de ces recettes artisanales, une large gamme de produits industriels s’est développée avec un choix de pains précuits, pains de mies, mais également de pain grillés, biscottes et autres produits dont les recettes varient fortement et que nous détaillerons dans cette partie.

Comment les choisir ?
- Le pain de boulangerie sans autre ajout que de la farine, de l’eau, de la levure et du sel reste le produit à privilégier en variant si vous le souhaitez la nature de la farine utilisée. Les ajouts de graines de sésame, pavot ou même de noix vont peut évoluer l’apport calorique.
- Le pain complet est intéressant pour sa richesse en fibres (3.9% de fibres contre 1.2% pour le pain blanc). Les glucides complexes qui le composent, seront alors assimilés plus progressivement et l‘énergie ainsi apportée permettra à l’organisme de tenir jusqu’au prochain repas. Les fibres insolubles auront un impact positif sur les transits paresseux.
- Les pains précuits, en surveillant l’ajout de matières grasses et en privilégiant les listes d’additifs les plus courtes sont un bon moyen d’avoir du pain de qualité satisfaisante à disposition.
- Les biscottes et autres pains grillés de par leur double cuisson rendent l’amidon plus digeste, mais ce dessèchement les rendent également plus caloriques. On surveillera la quantité et la qualité des matières grasses ajoutées.
- Les pains de mie se caractérisent par leur moelleux encore renforcé par les versions sans croûte ; et par une conservation plus longue que le pain de boulangerie.
Ils sont intéressants si vous avez du mal à mastiquer le pain classique et séduisent les enfants, mais l’ajout de sucre et matières grasses dans les recettes impose une vigilance en qualité et quantités.

Quels sont les pièges à éviter ?
- Les ajouts de matières grasses et sucres excessifs
- Les produits qui vantent l’utilisation de blé complet sans être réellement riches en fibres (<3 g de fibres/100 g) et dont le reste de la composition laisse à désirer
- Les ajouts de sel excessifs.
- La qualité des ingrédients (ajout d’huile de palme, de sirop de glucose-fructose)
- La taille des portions proposées

Conseils de consommation
- Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, la consommation d’une portion de pain et/ou féculents est conseillée à chaque repas.
- Le pain de boulangerie reste à privilégier.
- A l’exception de certains produits remarquables, les biscottes et autres produits secs, moins rassasiants, devraient rester du dépannage.
- Les viennoiseries sont des produits plaisirs et leur fréquence de consommation impose une modération en quantité et fréquence (2 fois par semaine max). Prenez soin de privilégier les produits nature et d’éviter surtout ceux fourrés. L’ajout de matières grasses et sucre dans la recette de base impose de ne pas les tartiner de matières grasses et/ou sucre en plus (confiture, pâte à tartiner, beurre…).

 

J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en parler sur Europe 1 dans l'émission "Le grand journal de la santé" avec Jean-Marc Morandini et son équipe. Je vous invite à regarder cette vidéo et à nous faire vos commentaires.


Quel pain choisir pour sa sante. by Europe1fr

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la viande

Posté le 18 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

Je propose aujourd'hui de vous parler de la viande ! Dans la langage courant, nous avons souvent appelé viande l'ensemble des morceaux comestibles des mammifères et des volatiles. Selon les espèces et les parties que nous consommons, la viande possède une composition très différente. Pour être précis, elle est constituée de tissus musculaires, de vaisseaux, de nerfs, de graisse, de portions de cartilage ou d'os, et dans le cas des oiseaux éventuellement de peau. D'un animal à l'autre, le muscle diffère par le nombre de fibres qui le constituent, leur dimension, par l'importance des fibres rouges et blanches, par la quantité de tissu conjonctif qui l'entoure...

L'ensemble de ces caractéristiques fait la qualité de la viande et moins il y a de tissu conjonctif plus il s'agit d'un morceau noble. Le moelleux de la viande dépend de la richesse en graisses, ainsi on cherche en cuisine des viandes persillées qui contient de la graisse de façon diffuse. Le goût de la viande provient en partie des lipides, mais également de la race, du sexe, de l'âge de l'animal sans oublier l'alimentation qu'il a reçu. Des animaux élevés aux farines et en batterie donneront ainsi une viande moins savoureuse que ceux élevés dans des conditions plus naturelles et ayant brouté de l'herbe fraîche !

Pendant longtemps on a classé les viandes en trois catégories qui correspondaient à l'emplacement des morceaux et à la façon de les cuisiner. Le distinguo se fait entre les viandes à griller ou rôtir et ceux à braiser ou bouillir, moins nobles mais également vendus moins chers. Il est bon de privilégier dans le cadre du programme des viandes autour de 5 à 10% de lipides et d'autant plus si l'on a un excès de cholestérol.

Aujourd'hui l'industrie alimentaire propose également toutes sortes de produits à base de viande. D'un côté des viandes préparées fraîches, en conserve ou surgelées, d'un autre des produits plus élaborés comme les panés, nuggets et autres préparations. Ces produits sont préparés souvent avec des morceaux moins nobles, un ajout fréquent de matières grasses et parfois même une diminution de la quantité de viande complétée par des protéines végétales.

On consomme alors moins de protéines et plus de lipides, mais également des glucides! Les variations des apports en matières grasses sont importants allant de 1 à 30% et ramenant le rapport protéines/lipides à moins de 1 ce qui n'est pas nutritionnellement satisfaisant. Par exemple un steak haché à 20% de matières grasses sera en réalité plus gras que protéiné !

La viande est la source de fer la plus importante de l'alimentation. Le fer, sous forme héminique améliorant son assimilation, est bien représenté et vient s'ajouter à cela du cuivre qui améliore son efficacité. Il est vrai de dire que la viande rouge est plus riche en fer que la viande blanche, mais encore plus les abats et les gibiers. La viande est également une source intéressante de vitamines du groupe B et notamment B12 anti-anémique.

Retenons que pour la viande comme les autres produits, l'alternance de morceaux reste la règle d'or en plus de privilégier les cuissons qui limitent l'ajout de matières grasses et d'éviter l'ajout de sauce grasses systématique. Même s'il existe de nombreux détracteurs de la viande, on considère qu'une consommation de 500 g de viande rouge (hors volailles) par semaine, hors patholigie particulière, en privilégiant des morceaux maigres, est tout à fait raisonnable.

Combien de fois mangez-vous de la viande par semaine ?

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Dernier livre : Guide d'achat pour bien manger

Posté le 10 septembre 2015 par Dr Jean-Michel Cohen

Bonjour,

J'ai le plaisir de vous inviter à découvrir mon dernier livre conçu spécialement pour vous aider à mieux faire vos courses : 

Guide d'achat pour bien manger

500 produits décryptés

*Bientôt disponible dans la boutique Aujourdhui.com

Que faut-il mettre dans son caddie au supermarché ? Quels produits faut-il acheter et quels sont ceux à éviter pour manger sainement ? Voici un précieux guide d'achat avec 500 produits de supermarché décryptés, pour privilégier une alimentation équilibrée ! 

Pour chaque catégorie de produits (yaourts, conserves, surgelés, biscuits, boissons etc.) je vous donne la liste de produits à acheter et ceux à éviter. Avec les visuels de tous les produits ! Avec des conseils de conservation et d'hygiène et les produits à avoir toujours chez soi dans ses placards, réfrigérateur et congélateur. 

En fin d'ouvrage, 50 recettes peu caloriques pour manger sainement en famille, tout en se faisant plaisir ! Faire vos courses au supermarché n'aura plus de secrets pour vous : vous saurez quels produits acheter pour bien manger !

 

Pour vous, voici mon dernier passage dans le journal Le Parisien :

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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