le poids de ma culpabilité

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		par lilas47 (47)	Posté le 22-12-2009 à 15:14
cette année a été éprouvante pour moi, je dirais m^me déstabilisante. En fait depuis 2003, les événements se sont bousculés, emportée par tout cela j'ai subit souvent. Pour essayer de résumer : en 2006 ma mére décede suite à une longue maladie contre laquelle elle s'est battue. Dernier round perdant. C'est fou comme j'ai toujours refuser de croire que cela arriverais. Je me retrouve a vivre seule avec mon pére. Nous avons une relation réservée. La cohabitation se met en place, mais maman manque toujours à tout le monde. L'été arrive, je m'accorde un voyage chez ma soeur pour m'éloigner de tout ça. C'est la canicule. Je reviens, je trouve mon pére en dépression. Ca me panique complétement. Malgré un frére et une soeur, je me retouve seule a faire face à la situation. C'est énorme a gerer, surtout aprés le décés de maman. Mon deuil, je n'ai m^me pas le temps de le faire. Puis, mon pére remonte la pente. Mon état d'esprit à cette époque : je suis condamnée a m'occuper de mon pére, et je n'aurais jamais ma vie à moi, je finirais seule. Et j'avoue avoir souhaité que se soit mon pére qui parte à la place de ma mére. C'est horrible. Mais maman était tellement forte, c'était le pilier de la famille. Contre toute attente, cette année là et l'année où j'ai rencontré mon mari. C'était un bléssé de la vie lui aussi. Pas du tout les mêmes blessures mais tout aussi douloureuses, voir bien plus. On dira que nous sommes bien trouvé. Il était dans le même état d'esprit que moi.

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	bonemine (92) répond	Posté le 19-01-2010 à 15:26
A Michel - Que ton bonheur dure très longtemps ! C'est bien la dernière chose que l'on puisse savourer sans retenue . . . même quand on est au régime !!

	bonemine (92) répond	Posté le 19-01-2010 à 15:17
Bonjour Lilas ! Merci beaucoup pour ton petit mot. Je te souhaite en tout cas une belle Chasse au(x) Trésor(s) ! On dirait que tu as déjà donné le coup d'envoi ! Gardes toujours l'estime de toi et l'assurance que tu es une bonne mère . . . Et souviens toi . . . "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" ! Bonne route . . .. Et .. BON REGIME ! Amitiés

	Michel (33) répond	Posté le 18-01-2010 à 17:16
A bonemine 92 Oui quand on a subit une immense peine comme toi on ne peut plus voir la vie comme avant.!!J'ai apprécié tes réflexions!!!Oui le bonheur il faut savoir farfois le trouver.Tu affirmes ta personnalité et ton autorité Tu sais dire non à tes enfants, mais tu sais leur dire pourquoi!!!Un dialogue permanent est nécessaire.Les enfants construisent leur personnalité à nous de leur présenter les bonnes images et leur faire comprendre et accepter les limites.Quel bonheur je vis avec mes petits enfants!!!Papy se fache souvent pour se faire écouter.Il y à des pleurs parfois Qui sont souvent vite oubliés. Mais quand je dis à ma petite fille de 4 ans.(tu me feras encore des calins quand tu seras une grande fille??)réponse ( Oh!! oui!! mon petit papy cheri!! je t'aime tros fort!!!C'est la un gros morceau de bonheur!!!

	lilas47 (47) répond	Posté le 18-01-2010 à 15:09
Bonemine, il faut croire que nous sommes vouées à grandir avec nos enfants. je te remercie de tes paroles et je te souhaite une belle vie.

	lilas47 (47) répond	Posté le 18-01-2010 à 15:07
Zabelle, en effet, comment être une bonne maman quand on n'a plus la sienne pour nous guider ? C'est lors de mes grossesses que j'ai eu ce retour de manivelle, comme toi. Maintenant, j'ai compris, et j'ai vu qu'on pouvait se tromper m^me avec tout l'amour du monde. Mais j'ai aussi compris que se tromper c'est pas grave si on sait le reconnaitre. Ces derniers jours, j'ai beaucoup parlé à ma fille. Je le faisais déjà beaucoup, mais je ne voulais pas lui montrer mes faiblesses. Et j'ai vraiment eu l'impression que ça l'a soulagé d'un poids. Maintenant il faut que je trouves cet équilibre : rester une maman qui montre le chemin et celle qui peut se tromper de route. C'est certainement comme cela que je lui apprendrais le mieux à se guider un jour toute seule.

	bonemine (92) répond	Posté le 17-01-2010 à 10:13
Bonjour Lilas, J'espère que tu vas bien aujourd'hui. Pour répondre à ta question, oui, moi je l'ai trouvé ma clé du bonheur . . . Il y a déjà quelques années, lorsque j'ai perdu mon père dans des conditions extrêmement douloureuses. Mes "grandes" étaient toutes petites alors, et moi j'avançais dans la vie "en quête" de quelque chose. Mais j'ai eu le bonheur de recevoir un dernier cadeau, celui de pouvoir tenir la main de mon père jusqu'à son dernier souffle de vie. QQ années après, j'ai donné naissance à ma dernière fille. Et là j'ai eu le sentiment de boucler la boucle je crois, et j'ai compris le sens de ma vie. Depuis, je ne cherche plus, car je sais que mon bonheur est là. A chaque instant. Et je le savoure. Quand je raconte une histoire à ma fille, quand je vais la chercher à l'école depuis que j'ai perdu mon job, quand on fait des concours de grimaces, quand je laisse aux grandes le soin de 's'occuper de tout" quand je suis fatiguée ou que je n'ai pas envie simplement, quand je les gronde (elles se rebiffent, mais elles en profitent aussi pour des choses très drôles . . . avec le recul !), quand je leur dis Non mais que je leur dis pourquoi leur offrant ainsi une occasion inespérée d'excercer leur esprit critique ! Quel bonheur . . . Pour moi une maman qui sait lâcher prise c'est aussi une maman qui partage plus et qui offre à ses enfants un espace où ils peuvent à leur tour exprimer leur amour dans les petites choses du quotidien, et donner aussi un sens à leur vie.

	zabelle (86, 86) répond	Posté le 16-01-2010 à 10:29
Bonjour, je me reconnais dans ton histoire. Moi aussi, j'ai perdu ma maman après une longue maladie et j'ai du faire face à la cohabitation avec mon père, avec lequel je ne parlais pas beaucoup. Ensuite, j'ai rencontré mon mari et j'ai eu mon premier enfant: Manon. Alors que je pensais que mon deuil était fait, ma grossesse puis la naissance de ma fille ont fait ressurgir de façon inconsciente "le manque de ma mère", qui s'est traduit dans les faits par un besoin de bien faire pour élever ma fille et surtout une grande angoisseµ. Je ne cessais de penser: comment serai-je une bonne mère puisque je n'ai plus la mienne pour me guider sur mon chemin de maman. C'est alors que moi aussi, je me suis mise la barre très haute: être une mère parfaite. Le résultat: je suis passée à côté de beaucoup de spontanéité avec ma fille, pour laquelle j'avais beaucoup d'exigences et beaucoup de difficultés à montrer mon amour. Heureusement, le temps et la réflexion ont fait leur oeuvre. J'ai eu un fils depuis, que je n'ai pas du tout élevé pareil. J'essaie au quotidien de modifier mon comportement avec ma fille, qui réagit positivemnt à celà. Rien n'est jamais perdu: tout peut changer à n'importe quel moment. Il suffit d'en prendre conscience. Le régime, c'est pareil: on va y arriver, à perdre ces kilos qui nous cachent. Vivement cette renaissance! Bon courage à toi et à toutes les abonnées à ce programme!

	SylvianePsychologue (PESSAC, 33), Membre de l'équipe répond	Posté le 15-01-2010 à 16:10
LILAS : une "bonne maman" est une maman qui sait s'occuper d'elle de temps en temps, qui sait lâcher-prise et profiter de la vie comme elle vient avec ses enfants :)

	lilas47 (47) répond	Posté le 15-01-2010 à 13:43
Bonemine, tu as raison, j'ai du mettre la barre trés haute, trop haute. La preuve m'en a été donné par ma propre fille. C'est fou comme a vouloir trop bien faire on peut aussi mal faire. Le mieux est l'ennemi du bien. Merci de ton message plein de bon sens. Avec mes filles, nous sommes partis pour ta fameuse chase au trésor !!! Et toi, à tu trouvé la clé de ton coffre à bonheur ?

	lilas47 (47) répond	Posté le 15-01-2010 à 13:35
Sylvianne, ce que tu m'as dit, ma généraliste me l'a répéter elle aussi la semaine derniére (explications sur le forum du je commence lundi 22 juin). C'est pas si facile que ça d'admettre qu'il ne faut pas vouloir être une mére parfaite lorsque toute ma vie tourne autour de mes filles et que j'ai tout laissé pour les élever. Bien sure que si, je voulais être la mére parfaite, certainement pour me valoriser, pour donner un sens à ma vie, pour leur donner le meilleur. Pour réussir avec elles tout ce que j'ai échoué. Mais attention, je ne me projette pas dans leur vie, je ne veux pas prendre leur vie , j'ai la mienne. Tout ce que souhaite pour elles, c'est qu'elles soient épanouies (dans leur tête et dans leur corps) et heureuses. Alors, je vais tirer partie de mes erreurs et essayer d'être une bonne maman et de ne pas chercher la perfection à leurs yeux, à mes yeux, aux yeux de mon mari, de ma famille et des autres mamans.

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