Savoir Maigrir

Quels produits apéritifs choisir au supermarché ?

Posté le 20 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Si, autrefois, les produits apéritifs se limitaient à quelques chips, olives, cacahuète ou oléagineux, il y a désormais profusion de ce type de produits que nous prenons un malin plaisir à conserver et stocker dans nos placards. Il s’agit en majorité, en rayon, de chips ou autres biscuits secs salés, de formes, saveurs et textures variées.

Dans tous les cas, les chips et biscuits apéritifs sont des produits essentiellement gras et salés, donc très riches en calories, et avec une densité nutritionnelle nulle, ce sont donc des calories vides ! Même si quelques variations sont possibles, la moyenne de ces produits se situe à 500 kcal pour 100 g, avec des taux de graisse moyen de 20 %, mais qui évoluent entre 10 à 45 % ; ce qui situe assez rapidement le problème, couplé à 50 % de glucides en moyenne et sous une forme hautement digestible.

L’autre problème de ces produits est que l’on a pendant longtemps utilisé des huiles de moindre qualité, comme l’huile de palme ou l’huile de coprah (coco), autant pour des raisons industrielles (conservation, bonne tenue du produit) que pour des raisons économiques.

Ces huiles saturées ne sont pas intéressantes pour la santé, car associées à un risque plus élevé de maladies cardio-vasculaires ! 

Les pièges : 
- On peut considérer que le piège principal, c’est l’emballage, qui présente un produit de façon très alléchante, ne correspondant pas à la réalité nutritionnelle. Pour les chips, c’est particulièrement évident, avec des déclinaisons aromatiques dans tous les sens : barbecue, paysanne, à l’ancienne, qui, en réalité, ne signifient pas grand-chose, car la recette reste toujours la même sauf quand on y ajoute des arômes... artificiels. Préférez les produits nature sans arôme original. Mieux vaut manger du poulet rôti si l’on a envie de cette saveur que de prendre des chips avec un arôme qui s’en approchera, mais qui n’aura jamais croisé l’ombre d’un poulet !
- L’autre piège, c’est la portion de produit qui n’est souvent pas standardisée, nous faisant passer d’un niveau de consommation à l’autre. On trouve des paquets de chips de 30 g comme de 135 g.
- Le terme «huile végétale» qui figure encore parfois sur certains produits et qui ne permet pas de connaître la vraie nature de la graisse utilisée mais qui présage de sa médiocrité.
- Les produits fourrés sous forme de choux ou bâtonnets. La qualité du fourrage est systématiquement catastrophique !
- Les formes qui attirent vos enfants : frites, minipizzas, crackers animaux et petits fantômes... rappelez-vous qu’ils n’ont aucun intérêt !
- Les graines oléagineuses grillées à sec, riches en additifs ! Les mélanges japonais qui, sous leur air de légèreté, sont composés en majorité d’amidon et de multiples additifs !


Source : TéléStar

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L'interview de Guy Carlier

Posté le 20 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

J'ai le plaisir aujourd'hui de vous parler de celui qui est devenu mon ami dans des circonstances pour le moins étonnantes. Je suis ravi qu’il s’exprime sur cette vidéo sur des sujets parfois presque tabous : les addictions alimentaires, la boulimie, l’obésité et même la chirurgie de l’obésité. J’aime mettre les mots justes sur les choses et comme le dit si bien Guy, son attitude destructrice le menait vers la mort.

J’aide quotidiennement des personnes en surpoids à mon cabinet, comme sur le programme Savoir Maigrir, et j’y attache une grande importance car c’est le surpoids qui mène à l’obésité, ne l’oublions pas, mais aussi parce que l’on trouve dans les deux cas des paramètres communs d’isolement et de souffrance.

Au-delà de cela, il y a l’obésité avec différents stades, qu’elle soit modérée (IMC entre 30 et 35), obésité sévère (IMC entre 35 et 40) ou obésité morbide (IMC>40) et qui exigent principalement pour la dernière une prise en charge particulière. Guy lui, ne rentrait dans aucun catégorie.

Vous savez que je m’engage sur le #stopobesite et cet engagement me tient à cœur particulièrement afin de répondre à ces souffrances !

Le livre – 125 kg qui sort le 16 mai est un récit aussi drôle que touchant sur le parcours de Guy pour perdre la moitié de son poids et tout simplement revivre ! 

Découvrir le livre ICI

J’ai plaisir à vous inviter à le lire et à ne pas oublier que le plus important est d’ouvrir le dialogue sur ce sujet. Nous sommes là pour vous tendre la main. Pensez à échanger dans la messagerie diététique et à partager votre expérience lors des consultations en direct.

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Ce qu'il faut savoir sur les tacos

Posté le 13 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

La nourriture Mexicaine ne s’illustre pas particulièrement par sa finesse et sa légèreté... Surtout quand on parle de Tacos. Une galette, des frites, de la sauce, du fromage, de la viande... Avant de vous amener à regarder ma vidéo sur le sujet (cette semaine, je décrypte les tacos de la marque O’Tacos) vous allez voir, il y a de quoi faire peur.

Je disais donc que le Mexique, pays proche des Etats-Unis, s’est en effet beaucoup industrialisé et si les recettes de base traditionnelles sont toujours bien présentes, il s’agit d’un pays dans lequel l’obésité progresse !

Aujourd’hui, j’ai principalement envie de vous parler des tacos. Il s’agit à la base de galettes de blé (tortilla) le plus souvent ou de maïs garnies. Et c’est justement sur cette garniture que la richesse ou non de ce plat va se jouer :
- la tortilla : blé ou maïs, il peut être intéressant de choisir une version complète et donc plus riche en fibres, mais le plus important reste de surveiller la taille car il existe des maxi formats. 1 tortilla de taille moyenne remplace déjà 40 g de pain + 5 g de matières grasses.

- la garniture : le plus souvent il s’agit de bœuf ou de poulet. Mais on peut voir toutes sortes de produits parmi lesquels des produits panés. Bien sûr, on évite la panure, mais surtout on privilégie une viande maigre, du filet de poulet ou même pour changer, du poisson ! Les légumes sont souvent peu importants dans la garniture, mais la salade émincée, les dés de poivrons ou rondelles de tomates restent les bienvenus. On n’hésitera pas à compléter avec une belle portion de légumes à côté de la tortilla.

- la sauce : les sauces au fromage sont souvent proposées, auxquelles s’ajoutent du cheddar dans la garniture. Surveillez toujours la composition des sauces mexicaines du rayon cuisine du monde ou vendues dans des kits. Elles s’avèrent plus chères et parfois la composition laisse à désirer. On préfère s’orienter vers un coulis de tomate simplement épicé ! Pour le fromage, dosez bien 20 g râpé à la place de votre portion de fromage.

Pour vous aider, je vous propose nos recettes minceur :
- Tortilla au thon et petits légumes
- Tortilla mexicaine au poulet
- Salsa Mexicaine

Régalez-vous ! 
Et regardez ma vidéo sur le sujet, vous verrez que cette chaîne de Tacos ne semble pas suivre le #stopobesite !

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Mon avis sur les plats cuisinés

Posté le 6 mai 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Quand vous cuisinez à la maison, vous avez la maîtrise complète des ingrédients qui composent vos recettes. Alors si vous faites un couscous, un petit salé aux lentilles, une choucroute, un cassoulet ou un boeuf bourguignon, écoutez bien les mes conseils dans cette vidéo qui va vous aider à alléger vos classiques ! Et comme je sais que tout le monde n’a pas la possibilité de cuisiner ce genre de plats, certains se rattraperons sans doute sur les plats préparés du commerce.

D’ailleurs, consommer de temps en temps un plat préparé n’est pas impossible et dans le programme Savoir maigrir, nous vous conseillons sur les choix à faire plutôt que vous les interdire !

=> Surveillez la liste des ingrédients :
- Les listes d'ingrédients les plus courtes sont souvent les meilleures et se rapprochent davantage de la recette maison en évitant les nombreux additifs.
- La liste des ingrédients doit correspondre à l'intitulé de la recette. Dans une recette de viande et petits légumes, la viande et les légumes devraient être majoritaires et donc arriver en tête de la liste et non la sauce comme on peut le constater parfois.
- Elle permet également de surveiller la qualité des ingrédients individuellement.
- Évitez les matières grasses hydrogénées ou partiellement hydrogénées, l'huile de palme ou l'intitulé matières grasses végétales sans autre précision qui cache souvent de l’huile de palme.
- Évitez le sirop de glucose-fructose, une petite quantité de sucre reste préférable.
- Pour les sources de protéines, préférez les morceaux nobles (filet pour le poisson, limitez les viandes identifiées comme grasses).
- On évite également les viandes reconstituées, les préparations à base de viande qui peuvent contenir une petite portion de viande à laquelle s'ajoute des protéines végétales et des additifs. On limite tant que possible les viandes traitées en salaison.
- Privilégiez un fromage plutôt qu'une préparation fromagère, les apports en protéines et calcium ne seront pas les mêmes.
- Plus le sel arrive loin dans la liste des ingrédients, mieux c’est ! On privilégie du sel, plutôt qu’un sel nitrité. 

=> Analysez le pavé nutritionnel :
- On choisira un plat apportant moins de 455 kcal par portion, plus de protéines que de lipides et maxi 10 g pour 100 g de lipides dont maxi 10 à 15% de la quantité de lipides sous forme de graisses saturées.
- Une quantité de 300 à 400 mg de sodium soit 0,75 à 1 g de sel (chlorure de sodium) pour 100 g semble une valeur honnête à ne pas dépasser..

=> Conseils de consommation :
- Pensez à ne jamais ressaler le plat et à contrôler votre consommation de sel pour les autres repas de la journée.
- La taille de la portion n'est pas à négliger. Elle doit être suffisante afin de vous rassasier, mais à l'inverse, si elle est trop importante, ayez le réflexe de ne pas consommer la totalité et conservez le reste pour un futur repas.
- La portion conseillée par l’industriel n’est pas toujours adaptée et surtout pas adaptée à toute la famille.

=> Quelques exemples :
- Le couscous : de la semoule, un bouillon et des légumes. C’est un plat équilibré en préférant simplement le poulet et en évitant la merguez.
- Le petit salé aux lentilles : si on évite encore une fois les saucisses et qu’on modère la portion de viande, le plat est parfait !
- La choucroute et le cassoulet : tout va se jouer sur les protéines et charcuteries grasses un petit peu plus difficiles à gérer sur ces deux plats.
- le bourguignon : de la viande, un bouillon au vin, des légumes et quelques pommes de terre... il s’intègre sans problème !

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Apprendre à bien manger aux enfants : comment faire aujourd’hui ?

Posté le 30 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Jusqu’il y a peu, ce savoir nutritionnel était acquis par transmission familiale. Nos parents offraient dans nos assiettes ce qu’il convenait de consommer. Nous recevions ainsi, jour après jour, une certaine forme d’éducation alimentaire. Confrontés quotidiennement à de nombreuses alertes au sujet de l’alimentation, il nous est devenu difficile de savoir exactement comment bien manger aujourd’hui.

Face à ce constat, j’ai eu envie de transmettre mes connaissances en nutrition et j’ai le plaisir aujourd’hui de vous annoncer la sortie d’un livre qui me tient particulièrement à cœur :


Bien manger, ça s’apprend ! J’explique à mes enfants et je révise en même temps.

J’ai eu beaucoup de plaisir à écrire ce livre avec mes petits-enfants dans un but de transmission. Parce que la nutrition est un support essentiel à la santé, j’avais comme souhait de transmettre aux jeunes générations de bonnes bases alimentaires.

A travers ce livre, je mets à votre disposition un support pratique pour vous permettre de transmettre à votre tour à vos enfants ou petits-enfants. Ce livre vous permet de réviser les bases du fonctionnement du corps, les bases de la nutrition et vous propose en même temps un discours à la portée des plus jeunes. Vous y trouverez des illustrations ludiques et en prime un jeu de 7 sept familles sur les groupes d’aliments, parce qu’apprendre en s’amusant, c’est encore mieux !

Loin de moi l’idée de rendre les enfants obnubilés par une alimentation saine ! Mais je suis fier d’avoir des petits-enfants instruits qui désormais savent à peu près dans quels aliments trouver les bons nutriments, et quels aliments privilégier pour une consommation saine.

Voilà pourquoi, contrairement à mes habitudes, j’ai décidé de rédiger ce livre à l’attention des enfants mais aussi de leurs parents, en espérant que ce manuel de nutrition puisse servir non seulement à transmettre les connaissances nécessaires à une alimentation de qualité, variée et équilibrée, mais également à continuer à tisser ce lien affectif entre les parents et leurs enfants.

J’espère que vous partagerez autour de cet ouvrage d’aussi bons moments que moi !

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C'est quoi un bon petit déjeuner ?

Posté le 29 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Les enfants qui partent à l'école le ventre vide bénéficieront d’une collation à la rentrée. A leur âge, c'est nécessaire pour recharger les batteries. A condition de mettre ce qu'il faut dans leur bol.

"J'ai pas faim". Il y a ceux qui le boudent, restent la cuillere en l’air, et ceux qui n’en ont pas sur la table le matin avant de partir  à l'école... Pour ces enfants dont le nornbre est estimé à 100 000, Jean— Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, va ressusciter dès la rentrée de septembre le petit déjeuner gratuit à l'école. Le verre de lait de Pierre Mendés France avait été instauré en 19S4 pour lutter nonae la dénutrition et l’alcoolisme des enfants de l’apres— guerre. Puis la collation de 1O heures avait été lancée en 2002 avant d’étre supprimée deux ans plus tard pour cause d’obésité infantile galopante...

Le petit déjeuner à l’école, c’est du réchauffé... Mais est—ce une borne idée ? Le nutritionniste Jean-Michel Cohen attend de voir : « Tout va dépendre de leur composition. L’autre risque est que ceux qui en ont déjà pris un à la maison en reprennent un second. » Une étude du Crédoc pointait en 2016 que ce rituel n’était plus si sacro—saint que cela - un enfant sur trois s’en passe au moins une fois par semaine et un adulte sur cinque le sacrifie. A tort ?

Un vrai plus pour les enfants
« Contrairement aux adultes qui se couchent tard et n’ont pas forcément faim au réveil, c’est un repas qui reste important quand on est enfant relève le nutritionniste. Aprés dix heures à douze heures de sommeil, un petit a besoin de couper le jeûne, c’est pour cela qu’on parle d'ailleurs de déjeuner », note-t—il. Un enfant qui n’aurait pas reconstitué ses réserves en glucides, qui fournissent le glucose nécessaire au cerveau et aux muscles, sera donc un enfant vite raplapla, privé d’énergie. C’est ce qui explique que ceux qui le zappent ont de moins bons résultats, sont moins concentrés et ont moins de capacité à mémoriser ce qu’ils apprennent. C’est physiologique !

Céréales et biscuits, une hérésie
Pain beurré, vin... Ca, c'était le petit déjeuner dans les années 1950, inspiré tout droit des habitudes des ouvriers. Puis vint le modèle céréales propulsé par les giants du marketing alimentaire. «Une hérésie qui revient a apprendre à nos enfants à manger du sucre et du mauvais sucre », souligne Jean-Michel Cohen. Ces flocons dorés n’ont rien de magique. ils sont méme trés mauvais sur le plan nutritionnel. « Décortiqués, humidifiés, chauffés, puis moulés, ils ont un processus de fabrication très complexes qu’ils confiennent finalement, l’enfant va se nourrir de sucres simples et rapides et se retrouver très vite à court d’énergie », souligne—t—il. Pour les mêmes raisons, la formule un « sachet de biscuit plus une brique de jus d’orange », dont les parents pressés sont de grands adeptes, est à bannir. L’idéal pour tenir jusqu’à la pause de midi ? Du pain (ou de la brioche), du beurre, un yaourt pour le calcium et les protéines, une compote (ou un truit) pour les vitamines.

En famille, c'est mieux
« C’est même la meilleure garantie pour qu’ils petit-déjeunent, note le spécialiste. En plus de favoriser l’échange, de diminuer le stress en faveur du bien-étre psychique, c'est un moment important d'éducation alimentaire », poursuit-il. Et si on n’a pas le temps ? Pas plus de dix minutes, c’est de plus en plus souvent la durée qu’on consacre au repas du matin.. « Dans ce cas, on se relaie auprès de l’enfant ou sinon on s’arrange pour tout lui préparer avant. Cela dit, prendre un repas en solitaire, ce sera toujours triste pour un petit.» Ce moment en famille ne doit cependant pas se transformer en bagarre : il renâcle devant son bol de chocolat ? Forcer ne sert à rien, alors « on lui glisse une tranche de pain de mie, avec un morceau de fromage et un fruit pour la récré du matin ». Et on ne s’inquiéte pas trop : « Le corps humain est finalement trés adaptatif sur le plan alimentaire.»

Article d'Aline Gérard paru dans le journal Le Parisien

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Les Produits Allégés Pour Mincir : Une Arnaque ? La lettre du Dr Cohen n°27

Posté le 18 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

La lettre d'information du Dr Jean-Michel Cohen
Vous avez 5 min ? Cette Lettre sur les produits allégés est un vrai concentré d’information mais si le temps vous est compté, courrez voir ma nouvelle vidéo à ce sujet : “Mincir avec les Produits Allégés” ??.
 
Bonjour Arnaud,Mincir avec les produits allégés... Vous y croyez ? 

Leur présence dans les rayons des supermarchés se fait plus rare qu’il y a quelques années mais ces produits subsistent tout de même, notamment dans le rayon des produits laitiers

Vous qui faites attention à ce que vous consommez, vous allez voir que les produits allégés n’en ont souvent que le nom, et que leur consommation peut avoir des effets pervers... Ensemble, allons faire 2/3 courses. ?? 

L'allégé, une industrie plus qu'une vraie aide minceur

L'allégé, une industrie plus qu'une vraie aide minceur

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En fait, pour commencer parce qu’il y a de plus courant, dire “beurre allégé” relève désormais d’une illusion. Imaginez-vous en train de faire vos courses, en poussant votre Caddie, vous vous approchez de la “zone diététique”, en vous dirigeant directement vers les margarines. Erreur ! 

La différence essentielle entre la margarine et le beurre est liée à leur contenu en certains acides gras et la valeur calorique du beurre s’avère identique à celle de la margarine. ?? 

Il se trouve que dans la margarine les acides gras sont “polyinsaturés”, ce qui signifie qu’ils ne se déposent pas le long des artères. Si cela lui confère un avantage particulier dans le traitement de maladies comme l’excès de cholestérol, la margarine a une fausse image de produit diététique

Une image non méritée. En l’absence de maladie cardio-vasculaire ou d’excès de cholestérol, on ne risque rien à manger du beurre plutôt que de la margarine. C’est une question de goût

La margarine pour maigrir, une fausse bonne idée ?

La margarine pour maigrir, une fausse bonne idée ?

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En vérité, dans le rayon, vous ne voyez aucune différence entre les différents produits, la mention “allégé” et la zone dans laquelle sont installés ces produits les rendent identiques à vos yeux. Comme ils sont tous voisins, vous vous laissez abuser. La couleur, le nom, tout y contribue. 

Le beurre est la partie grasse du lait. Si vous retourniez les boîtes des différentes margarines que vous vous préparez à déposer dans votre Caddie, vous auriez quelques surprises. La plus “diététique” d’entre-elles contient environ 265 kilocalories aux 100 g. Dans le même rayon la moins diététique en annonce 542 aux 100 g

La margarine vraie, elle, contient en réalité environ 700 kilocalories aux 100 g. Vous pouvez donc allègrement, sans vous en rendre compte, passer d’un produit à faible teneur calorique à un autre quasiment identique à l’original, le goût en moins, sans parler du manque de plaisir associé à la consommation de ce produit. 

Ces pâtes grasses se composent pour la plupart d’eau, d’huile végétale, de gélatine, de lactosérum, de babeurre, d’amidon de manioc, de beurre concentré (!) et de poudre de lait. J’en ai même trouvé une qui comporte du poisson ! Vendue dans le rayon diététique, elle contient 720 kilocalories aux 100 g. Bien joué, si on ne lit pas l’étiquette, on y voit que du feu. ?? 

De la margarine plus calorique que du vrai beurre... Comment la reconnaître ?

De la margarine plus calorique que du vrai beurre... Comment la reconnaître ?

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En fait, en ce qui concerne le beurre allégé, il n’est beurre que parce que le fabricant l’a décidé. La composition est quasiment identique à celle des produits précédents, retravaillée parfois avec des huiles à petites teneurs en acides gras saturés, ce qui permet l’appellation beurre plutôt que margarine. 

Laissez-moi vous éclairer sur un autre piège : nos papilles nous permettent de retrouver les saveurs en fonction des quantités absorbées. Donc, pour obtenir le goût et les saveurs des produits originaux vous devez augmenter la quantité du produit allégé avec lequel vous tartinez votre pain. Pervers non ? ?? 

En définitive, vous allez peut-être consommer jusqu’à deux fois plus de ce produit diététique, ce qui vous apportera la même ration de calories. Avec la frustration supplémentaire de ne pas avoir mangé le vrai produit ! 

C'est pour cela que sur Savoir Maigrir, les seuls produits allégés sont des yaourts à 0 %, et encore, cela dépend votre niveau calorique. 

Chocolat et confiture, on allège ?

Persuadés que le sucre est l’ennemi de votre silhouette des temps modernes, vous tentez d’en contrôler strictement votre consommation en pensant bien faire, tout en faisant des erreurs. Voici deux exemples caricaturaux : ne consommer plus que du chocolat allégé ou de la confiture allégée. Mais connaissez-vous la différence réelle entre ces produits ? 

Le chocolat allégé, élaboré la plupart du temps avec du lait écrémé, contient en moyenne 530 calories aux 100 g. Le chocolat classique au lait entier, lui, 570 calories pour la même quantité, soit un écart de 40 calories. Quand vous utilisez du chocolat allégé, vous faites donc sur votre consommation une économie de l’ordre de 3 ou 4 kilocalories par carré. ?? 

Pour ce qui est du chocolat noir, différent du chocolat au lait par la quantité de fèves de cacao qu’il contient, sa bonne réputation date des régimes faisant la promotion de la consommation exclusive de graisse. Cette particularité fait qu’il affiche environ 560 kilocalories aux 100 g soit 10 kilocalories de moins que le chocolat au lait et 20 de plus que le chocolat allégé

Quand vous consommez du chocolat noir à la place du chocolat au lait, vous faites l’économie de 0,5 calorie par carré. Est-ce vraiment la peine de se contraindre ? D’autant que cette consommation contrôlée peut constituer une source de frustration importante. Une frustration qui intensifie en outre votre désir de manger. Donc chocolat noir ou chocolat au lait, c’est surtout une question de goût

Noir, au lait, aux céréales... Plus de sucres, ou plus de graisses ?

Noir, au lait, aux céréales… Plus de sucres, ou plus de graisses ?

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Si vous préférez le chocolat enrichi de diverses céréales ou de raisins secs, persuadé que ces ajouts vont améliorer votre dynamisme, encore une fois, la distinction repose sur la proportion de sucre contenue dans le produit

Pour les confitures dites allégéesla différence se fait au niveau du sucreutilisé lors de la fabrication de la confiture. L’artifice est très simple : utiliser du fructose au lieu du saccharose, le second étant le sucre commun que nous consommons en morceaux, le premier un sucre plus complexe ayant la particularité de détenir un pouvoir sucrant deux fois supérieur. 

S’il est relativement facile de remplacer le saccharose par du fructose pour obtenir un produit légèrement amélioré, n’oublions quand même pas que ce qui fait la confiture, c’est encore le fruit. Or le fruit lui-même est déjà riche en sucre. Dès lors, la différence entre une confiture allégée et une confiture normale se révèle, comme pour le chocolat, tout à fait infime

Les plats préparés à la même enseigne

Vous arrivez au rayon des surgelés, et vous constatez que la vogue des produits diététiques congelés s’est tarie. Il était en vérité difficile de vendre des produits contenant 300 calories à la fois goûteux et copieux : leur consommation ayant diminué, les fabricants s’y intéressent moins qu’auparavant

Pour s’y retrouver, l’industrie a conclu qu’il était plus intéressant de vendre des surgelés préparés attractifs et stimulants plutôt que diététiques. 

C’est donc plutôt vers les glaces que votre regard se tourne, puisque vous allez y trouver des sorbets ou des glaces allégées... reposant sur les mêmes artifices que ceux du chocolat ou des confiseries. Remplacer le saccharose par du fructose et augmenter la teneur en eau de certains produits constitue des méthodes classiques de la réduction en calories des aliments

Pour les boissons, le light (ca fait plus léger que “allégé”) côtoie là encore le non-light. On y trouve des bières sans alcool, des eaux aromatisées, d’autres riches en calcium ou en magnésium. On a même vu des eaux light et diététiques ! ?? 

Quant aux boissons énergétiques, elles n’occupent désormais plus qu’une petite place, ayant changé d’emplacement depuis qu’elles ont changé de consommateurs. Désormais, on les classe parmi les produits de régime. L’alimentation suit la mode. 

Des plats allégés à 244 Kcal... Comment peuvent-ils être un minimum savoureux ?

Des plats allégés à 244 Kcal… Comment peuvent-ils être un minimum savoureux ?

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Je pourrais continuer longtemps ce voyage dans le temple de la tentationqu’est le supermarché, lieu de culte de la grande consommation où nombre d’adeptes sont crédules et succombent tant aux messages publicitaires qu’aux emballages bien faits et aux tendances. 

Qu’on vous vende du pratique, du tout prêt, du rêve ou de l’affectif, sous couvert de light ou d'amincissement, il est normal que vous ayez additionné les erreurs. Par méconnaissance et idées reçues, croyances erronées et esprits façonnés. ?? 

Le light, ou l’allégé, n’est pas là, dans nombre de cas, pour vous aider à maigrir – ou ne pas grossir – mais pour répondre à une demande, quitte à travestir la réalité, enrichir les linéaires et engraisser les bilans de fin d’année des grandes entreprises. Le tout servi sur un plateau par des discours répandus et des stratégies marketing. 

On le sait, il n’y a pas de recette miracle pour mincir : 

• Il faut manger mieux et moins riche.Or les supermarchés, comme les publicités qui nous vantent la nourriture, sont là... pour nous inviter à consommer plus. Mais vous, ce que vous voulez, ce n’est pas consommer plus, c'est consommer mieux

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout. Plus que jamais, vous savez qu’il faut être vigilant face aux discours marketing et cela s’apprend : lire les étiquettes, connaître les valeurs nutritionnelles moyennes des aliments… 

C’est ce que le programme Savoir Maigrir vous apporte. Vous voyez les résultats, et vous savez maintenant que vos connaissances en nutrition s'étoffent vraiment et vous serviront toute votre vie, à vous, ainsi qu'à ceux que vous aimez.?? 

Ne vous faites plus avoir, les messages publicitaires des supermarchés ne sont pas là pour vous aider. Nous, oui. #stopobesite 

Votre bien dévoué,
signature






 

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"LA VÉRITÉ SI JE MANGE !" Animé par Valérie Bénaïm et moi-même Jeudi 18 Avril à 21h !

Posté le 17 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Jeudi soir, vous avez le droit de vous reposer devant la télé...

A condition que vous regardiez C8 et mon émission "La vérité si je mange" présentée avec Valérie Benaïm

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Mincir avec les produits allégés ou light : une vraie fausse solution ?

Posté le 15 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Avant de découvrir le programme Savoir Maigrir, beaucoup d’entre vous ont déjà testé d’autres méthodes de perte de poids ou simplement tenté de perdre du poids seul(e).


Votre premier réflexe est souvent de recourir aux produits allégés.


Mais qu’en est-il vraiment de tous ces produits qui se vantent de favoriser la perte de poids ?

Je vous propose un petit décryptage :


- Les plats préparés minceur : beaucoup de grandes marques proposent des plats préparés étiquetés minceur.
Sous cette image d’un allègement en matières grasses la plupart du temps, on trouve tout de même des recettes assez variables, qui ne limitent pas les glucides ni les additifs en pagaille et au final ne sont pas toujours moins caloriques qu’un autre produit non allégé.
Pour prendre un exemple précis d’un plat préparé au poisson, il semble difficile de rendre le produit diététique savoureux… et dans tous les cas un filet de poisson nature cuit très rapidement sera toujours préférable !


- Les matières grasses allégées : le beurre et la margarine classiques sont à 82% de MG, la crème fraîche classique à 30% de MG.
Les allégements de moitié (beurre à 41% ou crème à 15%) peuvent offrir une réduction calorique intéressante, mais le risque est de tomber dans un excès de consommation et donc au final un surplus calorique. Pour les produits ultra-allégés (beurre à 15%, crème à 4%) on perd l’intérêt du produit avec plus de glucides et d’additifs que de lipides.
Au final il reste préférable de savoir doser une vraie matière grasse de qualité que d’opter pour un alléger et perdre les bons repères.


- Les laitages à 0% de MG : vous avez remarqué, il s’agit d’un des seuls produits allégés que je propose dans le programme car ils permettent à 1200 et 1400 kcal de garantir un bon apport en protéines et calcium, tout en étant deux fois moins caloriques.
Mais cela est valable surtout pour les fromages blancs et petits suisses au lait demi-écrémé qui atteignent 4% de MG. Pour les yaourts nature classiques au lait demi-écrémé à 1% de MG et à maxi 55 kcal par pot…on peut même éviter le 0% !
Par contre pour certains yaourts à boire, sur la portion consommée, l'économie de calories peut s’avérer faible.
Dès que vous allez vers un produit aux fruits, aromatisé, surveillez les ajouts de sucre.


- Les compotes allégées : on abaisse dans ces produits le taux de sucre de 20 ou 30 % ce qui revient à l'équivalent d’un carré de sucre en moins et un produit sans sucre ajouté, c’est intéressant.
Toutefois, n’oublions pas les sucres naturellement présents dans le fruit, donc on ne consommera pas ces compotes à volonté ! 100 g de compotes sans sucres ajoutés remplacent une portion de fruit de la journée.

- Les biscottes, pains grillés légers : dans cette gamme un allégement en sel est intéressant, mais pour ce qui est des Wasa par exemple l'authentique et le léger ont quasiment les mêmes valeurs nutritionnelles quand on rapporte à une tartine.
Privilégiez un produit plus riche en fibres !

Voilà de quoi vous aider à faire les bons choix !

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Viande Rouge-Viande Blanche : que faut-il privilégier pour votre santé ?

Posté le 8 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen

Les protéines sont un grand débat actuel ! Certes les protéines végétales ont beaucoup d’intérêt mais viandes animales gardent leur place étant principalement riches en protéines, en fer et en vitamine B12. Mais pour en profiter un maximum, faut-il préférer la viande rouge ou la viande blanche ?

Les viandes rouges (y compris le veau et le porc) 
Elles se caractérisent  par un apport en protéines d’excellente qualité, en moyenne 18%. Cette richesse en protéines est responsable d’un temps de digestion long (temps de séjour stomacal de 3 heures) et donc d’un fort potentiel satiétogène. Elles souffrent à tort d’une mauvaise réputation concernant leur taux de matières grasses, la moyenne est seulement à 10% de lipides.

Toutefois la variabilité selon les morceaux est importante de 3 à 25% environ selon l’espèce, la race, le morceau choisi, le mode d’élevage et l’alimentation de l’animal. C’est donc surtout sur ce choix qu’il faut être vigilant, d’autant que la graisse des viandes rouges souvent persillées est difficile à éliminer. Niveau qualité, on note la moitié d’acides gras saturés et la présence d’AGS à longues chaînes et d’en moyenne 80 mg de cholestérol pour 100 g. Ces paramètres confèrent aux viandes de boucherie des propriétés athérogènes et thrombogènes lorsqu'elles sont consommées en excès.

Les viandes rouges sont l'un des aliments le plus riche en fer sous forme dite héminique (3 mg/100 g), forme la mieux absorbée par l’organisme. Le zinc est également remarquable, ainsi que les vitamines du groupe B et notamment B12 d'origine strictement animale.


Les viandes blanches (principalement les volailles) 
Elles apportent également 19% de protéines de bonne qualité. Ces viandes blanches ne sont pas nécessairement moins grasses que les viandes rouges. Selon l’espèce, oie et canard étant plus riches, selon le morceau les cuisses étant plus riches que les filets, le taux est très variable ! De plus, une grande partie se trouve dans la peau et juste en dessous et est donc facile à éliminer.

La qualité de ces lipides est de plus intéressante avec 65% d’acides gras insaturés majoritairement mono-insaturés que l’on sait protecteurs pour le système cardiovasculaire. Un profil lipidique en somme plus favorable que les viandes de boucheries. Côté minéraux, les volailles restent une intéressante source de fer héminique bien que moins riches que les viandes rouges, seul le pigeon se démarque avec 4 mg/100 g. Le zinc, le magnésium et le sélénium sont également très bien représentés, ainsi que les vitamines B12 et B3.

Conclusion : 
Les volailles sont comme les viandes de boucheries : des sources de protéines animales de bonne qualité et en fer. Le plus important est de varier sa consommation sans dépasser 500 g de viande rouge par semaine car une consommation excessive serait associée à un risque de cancer colorectal supérieur. Le mode de cuisson est très important en privilégiant les cuissons sans matières grasses, en limitant les cuissons haute température (barbecue, fritures…) et en limitant les préparations industriels qui combinent un surplus de lipides de moindre qualité,  davantage de glucides (panure ou autres ajouts de sucre) , du sel souvent en excès et des ajouts d’additifs en surnombre !

Pour les charcuteries, on ne fera pas de différences entre volaille ou non et on ne dépassera pas 25 g/jour en privilégiant les plus maigres.

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Dr Jean-Michel Cohen
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