Savoir Maigrir

Manger sans dépenser plus

Posté le 7 novembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Goût, prix, variété, santé et minceur peuvent faire bon ménage. La diversité des aliments est telle que l’on peut privilégier les aliments de bon rapport qualité nutritionnelle/prix. Évitez de faire l’impasse sur un groupe d’aliments au risque de vous retrouver en carence. Dans chaque groupe alimentaire, il existe des produits qui, à valeur nutritionnelle comparable, sont meilleurs marché !

Soyez astucieux ! 

Savoir cuisiner, conserver et réutiliser est la clé ! Souvenez-vous que le « fait maison » est toujours moins cher que le « tout prêt ». Jouez de votre imagination et de vos talents culinaires pour préparer vos petits plats et accommoder les restes. 

Une recette simple et rapide suffit à faire la différence dans le porte-monnaie et sur le côté santé. Pensez à consulter la rubrique « Recettes minceur » de votre programme en ligne.

Pour commencer, achetez malin :
- Limitez les achats d’impulsion : imprimez votre liste de courses avec les quantités et suivez-la. 
- Faites les courses de préférence après un repas, vous serez moins tenté(e).
- Profitez des promotions sur place de certains produits et utilisez alors la liste des équivalences de la rubrique « Fiches pratiques » de la Méthode Cohen pour adapter les menus en fonction des affaires de la semaine.
- Vérifiez les prix au kilo pour pouvoir comparer le prix de revient de chaque produit et comparer. 
- Privilégiez les produits de marque de distributeur pour ce qui est des aliments de base : de la farine, des œufs ou du lait, (il y a peu de risques d’être déçu même sans acheter de grande marque).
- Dites-vous que les aliments les plus simples sont les meilleurs, donc plus un aliment est transformé, plus il sera cher par rapport à celui de base.

Les fruits et les légumes, frais, en conserves ou surgelés : tous égaux

Crus, cuits, en purée, en potage, en jus, qu’il s’agisse de produits frais, en conserve, surgelés, sous-vide, leurs apports nutritionnels sont quasi identiques à condition de les choisir au naturel et non cuisinés. 

Vérifiez la liste des ingrédients. En plus d’être économiques, les conserves et les surgelés se conservent plus longtemps, sont portionnables et vous permettent de disposer d’une variété importante de légumes. 

Les fruits au sirop sont peu coûteux et en réalité peu caloriques à condition de les égoutter. Il en existe de nombreuses variétés et c’est une bonne façon d’avoir toujours des fruits dans vos placards. 

Achetez les produits frais en fonction de la saison : le coût de production en saison est moindre et les fruits et légumes sont donc vendus moins chers. 

Enfin, n’hésitez pas à les acheter en gros conditionnement, cuisinez-les et congelez-les. Le prix sera souvent avantageux.

Les protéines

Globalement chers, consommez au moins une portion (125 g) par jour de protéines. Les oeufs ont un bon rapport qualité/prix. Vous pouvez en consommer jusqu’à 6 par semaine. 

La volaille et le steak haché sont peu coûteux, de même que certaines viandes de deuxième catégorie. Éliminez alors vous-même les parties grasses au couteau ou en les cuisant la veille de la consommation dans un bouillon. Laissez refroidir une nuit au réfrigérateur et il vous suffira d’éliminer la graisse figée à la surface avant de réchauffer. 

Les poissons en conserve au naturel (sans huile) sont intéressants pour leurs apports en oméga 3 (sardines, maquereaux, thon,…), de même que les produits surgelés en filet nature ou les mélanges de fruits de mer. 

Les gros conditionnements seront encore une fois une bonne affaire !

Les féculents et les légumes secs, de vrais atouts budget 

Tous les féculents (pommes de terre, pâtes, riz, farine, semoule, pain,…) et les légumineuses achetés secs (haricots, lentilles, pois chiches, pois cassés…) sont généralement peu coûteux et permettent un apport d’énergie de longue durée. N’oubliez pas de bien respecter les quantités qui sont indiquées dans les menus.

De plus, l’association dans un même repas d’un féculent céréalier et d’un légume sec : maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles... permet de remplacer une portion de viande en vous garantissant un apport en protéines suffisant. C’est ce que vous retrouverez dans les menus végétariens et rapide et économique.

Sur le même principe, l’association d’un féculent céréalier (pâte, blé, riz, semoule, pomme de terre..) avec un produit laitier permettra d’obtenir des protéines de bonne qualité et pourra également remplacer de temps en temps une portion de viande.

Enfin, l’eau est la seule boisson indispensable. Consommez de l’eau à volonté en privilégiant l’eau du robinet. C’est une eau de bonne qualité, qui assure un apport en calcium satisfaisant et très peu coûteuse puisqu’elle est 100 fois moins chère que l’eau en bouteille !

N’oubliez pas que vous avez des plans de repas pour manger à petits prix sous l’appellation plans de repas : “Rapides et économiques”.

 

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Côlon irritable : les symptômes et les solutions

Posté le 31 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Sous ses nombreuses appellations : syndrome du côlon irritable ou de l’intestin irritable, colopathie fonctionnelle, se cache un vrai mal, difficile à diagnostiquer, et son cortège de symptômes. Cette maladie bénigne mais chronique représenterait à elle seule près de la moitié des consultations chez un gastro-entérologue et toucherait 30 % de la population des pays occidentaux.

Définition du côlon irritable

Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble qui affecte le côlon ou gros intestin. Il se caractérise par une anomalie fonctionnelle (et non organique) chronique du tube digestif. 

Les symptômes

Les troubles débutent plutôt progressivement et touchent l’ensemble des organes digestifs en associant plusieurs symptômes : 
- des douleurs abdominales de type spasmes ou crampes  dans  la  région  ombilicale survenant généralement pendant le repas, mais parfois dès le réveil et qui sont récidivantes, 
- une sensation d’inconfort digestif avec parfois des bruits à l’intérieur du ventre (borborygmes), 
- des ballonnements et flatulences, généralement soulagés par l’émission de selles, qui rendent le port de vêtements serrés difficile, 
- une modification (accélération et/ou ralentissement) du transit avec des selles anormalement fréquentes et de consistances différentes. Il peut y avoir des épisodes de diarrhée, de constipation ou l’alternance des deux. 

Remarquons d’ailleurs qu’il y a parfois plusieurs symptômes associés, parfois un seul. 

Ce qu’il faut retenir, c’est que la personne se plaint de mal de ventre avec régularité. Ces symptômes sont persistants puisqu’ils surviennent généralement au moins 3 jours par mois pendant plus de 3 mois. Les épisodes douloureux peuvent être précédés ou suivis de périodes d’accalmie et sont d’intensité variable selon chaque individu. 

Certains seront réveillés par des maux de ventre, tandis que d’autres seront plus gênés pendant les repas, voire une grande partie de la journée. 

Ces symptômes peuvent également s’accompagner ou non d’autres signes, tels que brûlures d’estomac, nausées, fatigue, insomnies, voire maux de tête et migraines.

Côlon irritable : les causes

Si le syndrome de l’intestin irritable est aujourd’hui mieux connu, car plus étudié, son mécanisme de survenue reste encore mal compris. Plusieurs études mettent en cause l’hypersensibilité de l’intestin pour expliquer ces troubles de la motricité intestinale. 

Certaines personnes ressentiraient de manière plus forte que d’autres les contractions de leur intestin grêle et du côlon. D’autres recherches pointent les anomalies de la flore digestive, ou microbiote intestinal. 

On sait aussi aujourd’hui que des facteurs psychologiques comme l’anxiété favorisent la maladie, qui se déclenchera plutôt chez des personnes facilement stressées. 

Enfin, si vous prenez de façon régulière des repas trop riches ou trop copieux, vous risquez d’être plus facilement sujet au syndrome de l’intestin irritable. 

La gêne occasionnée peut être importante, voire invalidante au quotidien, mais le syndrome de l’intestin irritable ne risque pas d’évoluer vers une pathologie plus grave comme un cancer digestif ou une maladie inflammatoire. 

Il n’y a donc aucune crainte à avoir !

Comment faire le diagnostic ?

Il est établi par élimination à l’issue d’un interrogatoire et d’un examen clinique. Le médecin vous ausculte, palpe votre abdomen et peut, le cas échéant, demander des examens complémentaires (imagerie, prise de sang, coloscopie, endoscopie) pour écarter tout risque d’une autre maladie potentiellement plus grave. 

Dans le cas d’un syndrome de l’intestin irritable, ces examens ne montrent rien d’anormal. Mais il faut parfois plusieurs consultations et de nombreux mois, voire deux années en moyenne, avant que le médecin consulté établisse le lien entre vos symptômes et l’existence d’un tel syndrome.

Quel traitement ?

Il n’existe à ce jour pas de traitement spécifique efficace contre le syndrome de l’intestin irritable. Si certains médicaments peuvent en soulager les symptômes (antispasmodiques, antibiotiques, antidépresseurs…), l’essentiel passe par l’hygiène de vie et l’alimentation, ce que nous allons détailler dans les chapitres à venir.

Le rôle du microbiote 

Cette barrière protectrice, qui est aussi une sorte de carte d’identité génétique propre à chacun, se met en place dans la petite enfance, mais s’enrichit grâce une alimentation variée et équilibrée. 

Des chercheurs de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) ont récemment montré qu’une majorité de patients atteints du syndrome du côlon irritable présentaient des déséquilibres de leur microbiote. Reste à identifier précisément quels composants microbiens de la flore intestinale sont impliqués.

L’alimentation à adopter

La colopathie ne nécessite pas la mise en place d’un régime alimentaire spécifique, parfaitement bien codifié, malgré l’ensemble des recommandations que nous connaissons : exclusion des pépins et de la peau des fruits et légumes, parfois limitation des fibres. Voilà pourquoi il vous appartiendra, au travers de toutes les consignes que nous allons vous donner, d’identifier celles qui sont le plus efficaces pour vous.

Il est vivement recommandé aujourd’hui d’augmenter, progressivement, votre apport en fibres végétales, surtout si vous êtes sujet à la constipation et de boire beaucoup d’eau afin d’éviter certains symptômes gastro-intestinaux. 

Pensez également à manger lentement, dans le calme et à bien mastiquer. Or, très fréquemment, cette consigne est oubliée, car on n’explique pas pour quelle raison c’est important. La mastication étant la première étape de la digestion.

Faites également attention aux matières grasses cuites. Préférez une cuisson sans matière grasse pour éviter toute inflammation.

Je vous détaille tout dans la vidéo ci-dessous. Et si vous avez des doutes, si vous vous sentez concernés, nh’ésitez pas à en parler à votre diététicienne !
 
Bon visionnage :)

Je vous détaille tout dans la vidéo ci-dessous. Et si vous avez des doutes, si vous vous sentez concernés, nh’ésitez pas à en parler à votre diététicienne !

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Le cheat meal : c’est de la triche ?

Posté le 24 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Le Cheat Meal est un terme qui est apparu dans les milieux de la musculation et du fitness. Littéralement, c’est un “repas de triche” ou “repas triché''. Voyons en quoi il consiste et comment peut-il s’intégrer dans une alimentation surveillée.

Le repas de triche

Un Cheat Meal, appelé repas de triche, peut en fait être vu comme un sas de décompression. Pour les personnes qui font du fitness ou de la musculation, le régime très stricte qu'elles s’imposent est souvent fait d’interdits et peut engendrer des frustrations et à terme de véritables compulsions alimentaires.

Aussi le Cheat Meal apparaît alors comme une façon de relâcher la pression, en pleine conscience car il est souvent prévu et s’intègre dans leur plan alimentaire, c’est ce qui le différencie d’un craquage incontrôlé, imprévu. Mais il demeure un écart !

Une alimentation sans écart ?

N’oubliez jamais qu’on ne peut pas suivre un programme alimentaire sur le long terme sans jamais faire d’excès… Bien au contraire ! Apprendre à différencier les aliments consommables au quotidien de ceux dont on régulera la fréquence et la quantité, MAIS en les autorisant, permet de prendre de meilleures habitudes alimentaires, sans trop de restrictions et de garder un rapport sain avec la nourriture. Aussi n’hésitez pas à vous faire plaisir de temps en temps, il vous suffira de compenser les plaisirs par le fameux système de récupération que j’explique dans la méthode Cohen.

Rembourser un écart

Quel que soit le programme que l’on suit, on se retrouve forcément, à un moment ou à un autre, sollicité(e) : restaurant, invitations, vacances, déplacements professionnels, autant d'événements où il peut être plus difficile de faire des choix équilibrés.. Dans ce cas, on peut utiliser des formules de «  rattrapage des écarts  » si cela nous permet de déculpabiliser
Le principe est simple, il suffit de « rembourser » l’écart, petit ou grand, par un ou plusieurs repas riches en protéines et en fibres dès le repas suivant.. 

Surtout n’attendez pas. Si le repas de compensation est plus pauvre en sucres et graisses, il doit être suffisamment rassasiant pour éviter les fringales en attendant le repas suivant. 

Solution de rattrapage

Le blanc d’œuf est idéal pour cela car il est riche en protéines qui assurent une belle satiété. Les légumes, crudités, potage et légumes cuits, riches en eau et en fibres que vous lui associerez augmenteront également le volume du repas sous une faible densité énergétique. Vous trouverez toutes les infos dans les Fiches Pratiques de la méthode Cohen.

Enfin, un laitage augmentera encore la teneur en protéines de ce repas, en plus de fournir un apport calcique non négligeable

Attention cependant, les personnes diabétiques, en particulier insulino-dépendantes, ne peuvent pas utiliser ce type de formule, il leur sera simplement conseillé d'augmenter leur activité physique et/ou d’abaisser la quantité de matière grasse et de choisir une viande ou poisson maigre OU 3 blancs d’oeufs, en conservant fruit et féculents ou pain qui leur sont indispensables.

Je vous en dis plus sur la vidéo qui accompagne cet article de blog, car dans le cas d'un Cheat Meal, l'autre problème c'est aussi l'ingestion d'une forte quantité de graisse ou de sucre à laquelle que votre corps n'est plus forcément habitué depuis que vous faites attention à votre alimentation.

Bon visionnage !

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10 Conseils (non alimentaires) pour réussir sa perte de poids

Posté le 17 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Atteindre un poids satisfaisant ne repose pas uniquement sur ce que vous consommez et ce que vous dépensez au quotidien. C’est aussi tout un environnement favorable que vous  allez mettre en place. Voici 10 conseils pour vous faciliter les choses et vous aider à réussir à coup sûr !

1- Avoir un véritable objectif

Pourquoi souhaitez-vous maigrir ?  Débuter une perte de poids demande d’avoir un objectif précis et personnel afin de savoir exactement où vous allez. 

Que vos raisons soient médicales, psychologiques ou esthétiques, il est important d'identifier un objectif bien ciblé qui agira comme moteur personnel, au-delà d’un simple chiffre sur la balance. Maigrir sous la contrainte ou la pression ou encore pour faire plaisir à quelqu’un ne fonctionne jamais dans la durée ! 

2- Trouver son rythme

Faire un régime (modifier son alimentation, son rythme…),  représente déjà une contrainte en soi. Alors plus le programme proposé s’adapte à vos besoins en termes d’organisation, de goûts… , et plus les choses seront faciles.

Plus il y aura de contraintes et plus il sera difficile à mettre en place dans la durée et donc d'atteindre votre objectif. 

C’est la force de la Méthode Cohen, nous adaptons votre programme selon vos préférences et votre rythme de vie

3- Faire preuve d’indulgence et de patience

La perte de poids, c’est un peu comme la vie, ce n’est “pas un long fleuve tranquille” ! On perd rapidement au début, puis la perte de poids ralentit, parfois stagne… et repart de plus belle. 

Nous allons également vivre des événements susceptibles de mettre à mal les bonnes intentions de départ. 

Faites preuve d’indulgence et de patience et ne baissez pas les bras si vous craquez ou si votre perte de poids ne va pas aussi vite que vous le souhaitez ! C’est normal, cela fait partie de la vie des régimes et ne remet en rien en cause votre réussite dans la durée.

4- Contrôler son poids

C’est une évidence me direz-vous. mais à quel rythme ? Sur la Méthode Cohen, je le conseille 1 à 2 fois par semaine. 

Certains le font tous les jours, pourquoi pas, tant que cela ne devient pas obsessionnel car la perte de poids  reste réellement évaluée sur 1 semaine et non d’une journée sur l’autre. 

Et en plus de la balance, n’oubliez pas les mensurations !

5- Faire les menus et courses en avance

Il y a plusieurs avantages à cela :
- Vous allez anticiper ce que vous allez manger (plus besoin de se demander “qu’est-ce qu’on mange ce soir ?”).
- Vous allez faire des économies en faisant vos courses (pas de tentation d’acheter autre chose en vous tenant à votre liste).
- Vous allez gagner du temps.
- Vous allez manger ce que vous préférez !
- Vous limiterez les craquages ou repas style malbouffe parce que le frigo est vide ou que vous n’avez pas eu le temps de le préparer.

6- Limiter les tentations à domicile

Évitez les placards débordants de tentations. En triant et organisant vos placards, vous limitez les sollicitations liées à la simple présence d’un aliment à portée de main et vous vous concentrez sur votre objectif.

Vous êtes plusieurs à la maison ? Essayez d’avoir votre propre placard !

7- Se détacher de l’entourage

La personne qui partage votre vie vous fait des réflexions. Vos amis commentent votre façon de manger à l’extérieur. Dans les repas de famille, les blagues sur votre régime sont un peu lourdes… 

Faites en sorte de vous détacher de ça. Votre perte de poids, c’est votre histoire, c’est votre “truc à vous”. Mettez de côté les réflexions qui sont souvent des réflexions de jaloux ( ou de jalouses !).

8- Choisir la bonne période

Se lancer dans un régime, j’aime à dire que c’est “un petit boulot”. C’est donc faire des efforts en modifiant nos habitudes quotidiennes. 

Il faut alors que le moment soit bien choisi. Si vous avez des tracas, un souci de famille, un problème de santé à régler qui ne demande pas de perdre du poids… Alors attendez. 

Ne vous infligez pas de “double peine”, vous débuterez l’esprit plus libre quand le moment sera venu.

9 - Eviter les produits transformés

L’intérêt d’éviter les produits transformés, c’est de contrôler au maximum ce que vous consommez. 

Et cela passe par… la cuisine ! Maigrir, ce n’est pas que manger du filet de poisson et des haricots à la vapeur… 

Les délicieuses recettes de la Méthode Cohen le prouvent tous les jours ! Sans oublier que la composition des produits transformés est souvent compliquée. Gardez le contrôle ! 

10- Tenir votre Carnet Minceur

Êtes-vous capable de vous rappeler précisément ce que vous avez mangé ces 2 ou 3 derniers jours ? C’est très compliqué et les écarts peuvent arriver sans que vous en ayez conscience. 

Tenir votre Carnet Minceur, ou carnet alimentaire, vous permet de contrôler parfaitement ce que vous consommez. Et si vous faites un écart, ce n’est pas grave, vous en avez conscience et vous adapterez les prochains repas !

Vous voyez, réussir son programme, ce n’est pas simplement suivre des plans de repas. Il faut un environnement positif pour vous aider à mettre toutes les chances de votre côté.

Soutien, motivation, éloignement des tentations, objectif précis... Vous avez d’autres conseils à partager ?

Je vous détaille tout cela plus précisément dans cette vidéo. N'hésitez pas à la partager !

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Régime sans gluten : comment savoir qu’on est intolérant ?

Posté le 10 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Qu'est-ce que le gluten, et pourquoi certaines personnes l'excluent-elles en criant quasiment « Vade retro satanas » ? Cette substance contenant deux protéines donne à la farine élasticité et viscosité grâce à un réseau qui colle entre eux les grains d’amidon et forme, au sein de la pâte levée, des bulles de gaz carbonique offrant au pain son allure aérée. 

Gluten et maladie Coeliaque

L'inconvénient, c'est que, malgré cette promesse de plaisir gustatif (le pain est bon), certains individus ne supportent pas du tout le gluten. Les individus atteints de cette maladie dite coeliaque, développent, lorsqu’ils consomment du gluten, des diarrhées importantes et une mauvaise absorption des nutriments, entraînant des carences, en priorité en fer. 

Les conséquences pour la santé sont alors graves : des pertes de poids importantes, des douleurs et troubles digestifs variés, une fatigue chronique, chute de cheveux...

Dans d’autres cas moins sévères, lLe réseau de gluten, lorsqu’il entoure les graines d’amidon, peut en outre empêcher l’action de certaines enzymes dans le tube digestif, conduisant cette fois à de grandes difficultés d’absorption de l’amidon, et entraînant une intolérance au gluten. 

Pour autant, ceux qui refoulent le gluten de leurs placards sont-ils forcément tous atteints par cette intolérance avérée et douloureuse ? 

Une mode du sans gluten ?

Nous sommes passés du refus légitime de patients réellement victimes à une sorte de généralisation universelle sans nécessité sanitaire immédiate. Il est juste de s’interroger sur l’existence d’une mode “sans gluten” ou non...

J'ai rencontré nombre de consommateurs ayant écarté le gluten de leur environnement alimentaire sans avoir la preuve biologique, scientifique, qu’ils y sont intolérants. 

Mais tous tenaient à peu près le même discours :
- « je me sens plus en forme », 
- « je dors mieux la nuit », 
- « mes performances physiques sont supérieures », 
- « je suis de meilleure humeur », 
- « je tombe moins souvent malade », 
- « je n’ai aucun problème digestif » ; 
- « je ne rencontre plus de problème de poids… » 

À les en croire, maints maux ou symptômes auraient même disparus, comme des allergies cutanées, des boutons, une mauvaise haleine, une langue dépapillée… 

Je les crois volontiers ; toutefois je ne peux m'empêcher de m'interrogeret de me demander sur quoi reposent ces ressentis (car la plupart du temps il s'agit de cela), et comment leur est venue l'idée d'un tel changement d'habitude. D'où proviennent ces « ressentis », puisque la littérature scientifique sur le sujet ne corrobore pas de tels avantages ? 

Véritable ressenti ou idée de l’esprit ?

L'explication peut d'abord être purement psychologique : on fixe un paramètre psychanalytique, c’est-à-dire une névrose, que nous qualifierons d’angoisse, et on la traite à la façon d’un sorcier. 

Face à une angoisse diffuse, il est tentant de trouver un responsable que l’on matérialise, sous la forme d’un aliment par exemple, et ainsi de l'éliminer aisément. Dès lors, les sans gluten agissent, comme les sans lait, en adeptes d'une religion : ce type d'attitude permet à ceux qui le pratiquent de se sentir mieux, soit, mais en fondant leur raisonnement sur des croyances et des observances et non des faits.

En plus de cela, n’oublions pas que le gluten est très présent dans le pain, les pâtes, les biscuits, les viennoiseries, la pizza, les burgers, les biscuits apéritif… ainsi éliminer le gluten peut simplement, pour certains, revenir à changer son modèle alimentaire. Un rééquilibrage alimentaire même en conservant du gluten aurait peut être eu les mêmes conséquences : perte de poids, meilleure forme, meilleure digestion… 

Extraire le gluten, s'il n'est pas réellement avéré que ce soit un bien, n'est donc pas non plus un mal. 

Néanmoins, généraliser le sans gluten n'aurait pas que des avantages. Ainsi, en contradiction totale avec les convictions de base de nombreux adeptes du « No gluten », aujourd'hui c’est l’industrie qui en vient à faire l’apologie d'un tel comportement. 

Et pour cause, elle y a tout intérêt. Mettre en évidence des produits respectant cette croyance dans les supermarchés titille la curiosité de consommateurs ignorant les atouts affichés d'une telle pratique, les incite à se renseigner afin qu'ensuite ils deviennent à leur tour des adeptes, voire des acheteurs sans conviction mais crédules, pensant que « ça ne peut pas faire de mal ».

N’oublions pas que ces produits industriels sans gluten sont vendus plus chers et parfois même de bien mauvaise qualité !

Pour savoir si vous avez une hypersensibilité au gluten ou une intolérance, faites une biopsie auprès de votre médecin. Et pour avoir plus d’informations, regardez la vidéo qui suit, sans oublier que les plans de repas Sans Gluten sont disponibles sur la Méthode Cohen !

Bon visionnage.

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Ces influenceurs qui vous vendent n'importe quoi !

Posté le 3 octobre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Quand je vous demande ce que vous attendez précisément de la perte de poids, à part la fonte des kilos, la réponse la plus fréquente est la suivante : « retrouver confiance en moi », ou son dérivé : « Avoir une meilleure image de moi ». Mais à qui faire confiance ? Sans doute pas à ces “influevendeurs” !

Reprendre confiance

Cette motivation psychologique, chaque jour dans mon cabinet je la devine ou l’entends. Force est d’en déduire que le résultat recherché par les aspirants à l’amaigrissement se révèle tout autant psychologique qu’exclusivement physique, tout autant dans la tête, par rapport aux autres et au regard que l’on a de soi. 

Mais c’est aussi sans doute la raison pour laquelle autant de personnes enchaînent régime sur régime sans être jamais satisfaites : elles débutent sans conviction profonde clairement identifiée et n’ont pas décelé leur véritable motivation. 

Et ce n’est pas seulement les régimes que l’on nous vend (et cela ne date pas d’hier)  qui vous perdent c’est aussi les nombreux produits soi-disant minceur censés vous aider à retrouver la ligne sans effort.

Ces produits (gaines, gélules, appareils magiques...) ne sont pas vendus par des professionnels, mais par des influenceurs, des gens pouvant toucher une large communauté, donnant ainsi une forte exposition aux produits.

Un public influençable

Mincir pour être seulement plus fin(e) n’est jamais une garantie d’amaigrissement durable car cette exigence-là n’est en rien suffisante. La motivation OK, mais y ajouter plusieurs raisons liées à une volonté farouche, voilà les atouts permettant d’atteindre un résultat viable. 

Un résultat viable passe aussi par un investissement personnel. Mais chaque jour, nous sommes assaillis de messages et de produits qui semblent évacuer tout cet investissement personnel pour maigrir “sans rien faire”.

Et face à la difficulté de suivre un régime, commander un produit minceur mis en avant par tel influenceur ou telle influenceuse peut paraître une solution facile.

Ainsi, il est facile de se laisser "influencer" par une personne de renom, simplement par sympathie pour cette personne. Tout comme on se laisse séduire par tel ou tel message publicitaire.

Une solution de repli

Quand je me retrouve face à un(e) déçu(e) des régimes, je lui demande d’emblée : « Aviez-vous vraiment décidé de maigrir ? » Surpris par la question, inévitablement il répond : «Bien sûr que je souhaitais perdre du poids ! ». 

Ce dont je ne doute pas, même si je pense que son « j’ai décidé de maigrir » n’avait pas été assez puissant, assez analysé pour en accepter les contraintes sur la durée. 

L’ennui, c’est que nombre de personnes n’imaginent pas ou n’osent pas avouer que, pour elles, entreprendre un régime ne découle pas seulement de raisons esthétiques, et que la démarche est souvent difficile. 

On se donne alors bonne conscience en achetant tel ou tel produit, pouvant ainsi prétexter “j’ai essayé !”.

Prendre son corps en main implique, au préalable, d’être au clair avec son esprit. Oser se poser les bonnes questions, s’auto-analyser avec franchise est en somme essentiel avant d’entamer tout régime, le mien comme d’autres.

Des influenceurs incompétents

Avec ces produits miracle vendus par les influenceurs, plus besoin de se poser ces questions, puisque l’influenceur nous le dit : “ça marche”.

Ces “publicités” ou placements de produits réalisés par des personnes souvent peu scrupuleuses et souvent ignorantes des produits qu’ils vendent, visent des personnes qui doutent, qui cherchent une solution facile, pas chère, et semble-t-il efficace. 

Des personnes influençables, qui cherchent à répondre à une douleur.

Gaines minceur pour perdre 2 tours de taille, gélules de nigelle… Les gens qui vous vantent ces produits n’ont qu’un intérêt : toucher une commission.

Prendre soin de sa ligne et de sa santé, c’est avant tout avoir une alimentation variée et équilibrée et une hygiène de vie correcte. 

Se réconforter en achetant des produits miracles qui finissent dans le fond d’un placard au bout de quelques utilisations n’est jamais une solution. Maigrir c’est s’investir, pas dépenser (sauf des calories !).

J'ai sélectionné 3 influenceuses dans la vidéo qui accompagne cet article. Faites toujours attention aux références des personnes auxquelles vous accordez votre confiance surtout en ce qui concerne l'amincissement ! Bon visionnage :)

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Le régime oeuf : explications et contre-indications

Posté le 26 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Le régime Oeuf est une technique restrictive de perte de poids. Cette formule de relance séduit pour celles et ceux qui souhaitent “maigrir vite”. Mais le régime oeuf est une formule à utiliser dans un cadre particulier. Explications, contre-indications et sortie du régime œuf, je vous explique tout.

L’oeuf est composé de 2 parties consommables : le blanc, et le jaune. Commençons par décrire ces 2 parties, sachant que le blanc sera majoritrairement consommé dans ce régime.

Le blanc d’oeuf, des protéines

Le blanc d’œuf constitue une partie de l’oeuf, qui protège le jaune. Il est composé à 90 % d’eau. Parmi les autres constituants, on trouve essentiellement des protéines, la principale étant appelée ovalbumine mais aussi des lysozymes. Cette protéine est intéressante pour ses propriétés coagulantes et tensioactives. 

Ainsi, c’est elle qui permet de stabiliser la mousse des blancs en neige. Avec seulement 48 kcal/100 g, le blanc d’œuf est un aliment très léger. Il apporte 90 % d’eau, près de 10 % de protéines et aucune graisse ! 

Côté micronutriments, le blanc d’œuf apparaît comme une source intéressante de vitamines B2, B3 et de sélénium. 100 g de blanc suffisent à couvrir 25 % des apports journaliers recommandés pour ces deux vitamines.    

Le jaune d’oeuf 

Le jaune d’œuf est la partie de l’œuf qui sert de source de nourriture pour le développement de l’embryon. Il est maintenu en suspension dans le blanc d’œuf par des filaments torsadés de tissus cellulaires appelés « chalazes ».

Le jaune est constitué de protéines, d’un tiers de lipides, plus particulièrement d’acides gras insaturés. Un jaune d’œuf contient en moyenne 0,25 g de cholestérol. Il est donc faux de mettre systématiquement en cause les oeufs en cas d’hypercholestérolémie et de les supprimer. 

Le jaune d’œuf représente une excellente source de fer, mais celui-ci est non héminique, et couvre 15 % des apports journaliers recommandés, notamment pour les enfants et femmes qui en ont le plus besoin. Avec l’huile de foie de morue et le beurre, l’œuf est parmi les meilleures sources alimentaires de vitamine A.    

Plus le jaune est coloré, plus il est riche en vitamine A (100 g de jaune couvrent 71 % des apports en vitamine A d’une femme). Le jaune d’œuf apporte également une quantité appréciable de vitamine D (20 % des apports nutritionnels conseillés pour 100 g de jaune).

Régime des oeufs 

Dans le régime oeuf, on consomme majoritairement des blancs d’oeuf, du bouillon de légume et des laitages allégés.

Les blancs d’oeuf, associés ou non à 1 œuf entier, apportent des protéines de bonne valeur biologique qui vont éviter les fontes musculaires et assurer un bon rassasiement. Le bouillon de légumes assure l’hydratation et évite les carences en vitamines et minéraux. Les laitages à 0 % de MG (vous pouvez ajouter de la cannelle ou encore de la vanille en poudre pour le parfumer) assurent les apports en calcium et complètent les protéines de l’oeuf.

C’est une séquence de régime très rapide. Cette formule « express » a pour but de faire perdre environ 3kg en 1 semaine et face à une promesse si alléchante, il faut expliquer réellement à qui cela s’adresse, en précisant qu’elle s’intègre à un protocole d’amaigrissement global sous peine d’une reprise de poids qui sera automatique.

En pratique :
Petit déjeuner :
2 ou 3 blancs d’œuf sans le jaune (le chiffre de 3 est préférable pour les hommes). 
Un laitage à 0 % Café, thé, eau, infusion à volonté et sans sucre. 

Déjeuner :
2 ou 3 blancs d’œuf (surtout pour les hommes) + 1 oeuf entier avec le jaune. 
Du bouillon de légumes à volonté. 
Un laitage à 0 % 250 ml d’eau avec un jus de citron. 

Dîner :
2 ou 3 blancs d’oeuf (surtout pour les hommes) + 1 œuf entier avec le jaune. 
Du bouillon de légumes à volonté. 
Un laitage à 0 % 250 ml d’eau avec un jus de citron. 
Il faudra boire dans la journée 1,5 l à 2 l d’eau, de préférence minérale.

Ce régime n’est pas une technique à suivre comme une habitude, c’est un système de relance qui doit être encadré et utilisé en certaines occasions.

Quand faire le régime oeuf ?

- Une urgence médicale, comme avant une intervention chirurgicale ou tout événement nécessitant une perte rapide de quelques kilos.

- En cas de stagnation/démotivation malgré un suivi sérieux du programme afin de rebooster la perte de poids et le moral.

- En cas d’un événement particulier (mariage...).

Ce régime, du fait de son côté très restrictif, ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut être en très bonne santé. Ainsi, le régime des oeufs est déconseillé dans les cas suivant :

Contre-indications : 
Le diabète surtout insulino-dépendant,
auxfemmes enceintes et allaitantes, 
aux personnes souffrant de compulsions alimentaires, 
en cas de troubles sévères du rythme cardiaque, 
une atteinte du foie ou du rein,
troubles du comportement alimentaire,
sport intensif.

En cas de doute, n’hésitez jamais à demander à votre diététicienne ou à votre médecin traitant s’il existe une contre-indication.

Après le régime oeuf

Après le régime des œufs, une réadaptation est indispensable. Car si l’on revient brutalement à son rééquilibrage alimentaire, il y aura une reprise de poids de 1,5 kg minimum. Il faut donc, à la suite de cette séquence, passer au régime flash (900 kcal au moins) pendant 8 jours minimum. Puis on reprend son programme pendant 1 mois minimum. 

Si cette formule est prévue se base sur 1 semaine œufs, suivie d' 1 semaine à 900 kcal, restez à l’écoute de vos ressentis.

Si vous sentez le suivi trop difficile, il est possible :
- de réduire la durée de la cure :  3 jours oeufs + 3 jours 900 kcal par exemple au lieu de 7 + 7.
- en cas de fringales, de manger les légumes utilisés pour la réalisation du bouillon.

Dans tous les cas, cette option de relance reste ponctuelle. Il est vivement conseillé de bien boire en parallèle, de ne pas booster l'activité physique sur la même période et de compléter le carnet minceur. Il ne faut pas répéter cette séquence plus d’une fois tous les deux mois.

Pour mieux vous expliquer, voici une vidéo complète sur le sujet. Et si vous avez des questions, pensez à les poser à votre diététicienne lors des consultations en direct !

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10 conseils pour mincir à petit prix !

Posté le 20 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous souhaitez conserver une alimentation saine, variée et équilibrée mais les hausses de prix et la modification de la composition de certains produits modifient vos habitudes de consommation. Voici 10 conseils simples pour vous organiser et maîtriser votre budget.

1- Organisez-vous

Préparez vos menus pour la semaine à l'avance et établissez votre liste de courses. Évitez les rayons dans lesquels vous n’avez pas d’achat prévu et surtout les plus tentants. Pensez aux courses sur internet ! En plus de vous faire gagner du temps, c’est un bon moyen de vous en tenir à la liste établie, d’autant que les produits sont souvent moins chers en ligne qu’au supermarché.

Et quand vous faites vos courses, en ligne ou en magasin, veillez à faire les courses après un repas. Le ventre plein, vous serez moins tenté(e) et éviterez les achats d’impulsion liés aux envies du moment ou l’attrait des nouveautés en tête de gondole souvent très chères.

2- Suivez les saisons !

Achetez les fruits et légumes frais en fonction de la saison : le coût de production en saison est moindre et les produits sont donc vendus moins chers. En outre, ils sont plus savoureux ! Les grandes surfaces proposent des paniers anti-gaspi et vous pouvez aussi devenir des adeptes des fins de marché où  des caisses entières de bons fruits et légumes sont souvent bradées et pensez aux Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) et à vous fournir le plus localement possible.

3- Profitez des promotions

Vous avez prévu du poulet mais la dinde est en promotion... adaptez-vous ! Ne vous laissez pas avoir par de faux lots promotionnels et vérifiez bien les prix de revient au kilo. N'hésitez pas aussi à acheter en gros conditionnement, à cuisiner et congeler ou réaliser vos conserves maison.

4- Mettez-vous aux fourneaux

Le « fait-maison » est toujours moins cher que le « tout-prêt ». Jouez de votre imagination et de vos talents culinaires pour préparer vos petits plats et accommoder les restes. Une recette simple et rapide suffit à faire la différence dans le porte-monnaie et sur le côté santé.

Pour ce qui est des aliments de base : de la farine, du lait, des pâtes... privilégiez les produits de marque de distributeur, ils sont vendus moins chers et leur qualité est tout à fait satisfaisante.

Les laitages maison permettent de réduire considérablement le budget course surtout si vous avez une famille nombreuse. Investir dans une yaourtière sera magique pour votre porte monnaie.

5- Produits frais, en conserve, surgelée... variez !

Qu’il s’agisse de produits frais, en conserve, surgelés ou  sous-vide, leurs apports nutritionnels sont quasi identiques à condition de les choisir au naturel et non cuisinés, vérifiez bien la liste des ingrédients. 

En plus d’être économiques, les conserves et les surgelés se conservent plus longtemps, sont portionnables et vous permettent de disposer d'une variété importante de légumes.

Les fruits au sirop sont peu coûteux et en réalité peu caloriques à condition de les égoutter.

Les poissons en conserve au naturel (sans huile) sont intéressants pour leurs apports en oméga-3 (sardines, maquereaux, thon,…), de même que les produits surgelés en filet nature ou les mélanges de fruits de mer, beaucoup moins onéreux que les produits frais.

6- Pensez aux protéines végétales

Sur un des deux repas principaux de la journée, l’association d’une céréale (2/3 de la quantité totale) et d’un légume sec (1/3 de la quantité totale) permet de remplacer une portion de viande, poisson ou oeufs en vous garantissant un apport en protéines suffisant et de bonne qualité.

Tous les féculents et les légumes secs achetés crus sont généralement peu coûteux, alors devenez adepte des mélanges maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles.... 

7- Surveillez les quantités !

Achetez et cuisinez les justes quantités d’aliments. En plus d’éviter les excès pour votre santé, vous contrôlerez vos dépenses. Établissez la liste de courses avec les quantités précises, vous gérerez au mieux vos stocks et éviterez le gaspillage. Même si les viandes et poissons restent un ingrédient cher, une portion de 125 à 150g par jour est suffisante. Exit les entrecôtes de 250 g, avec des bénéfices santé et budget à la clé !

8- Optez pour des recettes et compositions basiques

Les recettes et compositions basiques sont toujours moins chères que les recettes élaborées. Vous préférez les yaourts aux fruits, sachez qu'ils contiennent moins de 15% de fruits et sont vendus bien plus cher.

Achetez des yaourts nature ou du fromage blanc maigre nature en pot de 1 kg et aromatisez-les vous-même en utilisant de la cannelle, de la vanille ou bien mélangez-le avec votre fruit en dés, un peu de compote sans sucres ajoutés ou une cuillerée à café de miel ou de confiture.

9- L’eau, la seule boisson indispensable

Le budget boisson n'est pas à négliger ! Les sodas et boissons alcoolisées en plus d'apporter des calories supplémentaires pèsent fortement sur le budget (et éventuellement sur votre santé selon votre consommation). Consommez de l’eau à volonté en privilégiant même l’eau du robinet, elle est 100 fois moins chère que l'eau en bouteille et bien contrôlée en France, profitons-en ! N'hésitez pas à l'aromatiser vous-même et sans calories avec un peu de jus de citron ou quelques feuilles de menthe.

10- Laissez les produits lights de côté !

Beurre, crème allégée ou fromages allégés sont vendus plus chers. Acheter des produits allégés et en consommer deux fois plus n’est pas rentable financièrement et pas toujours avantageux pour la ligne ! Optez pour les versions classiques et limitez les quantités. Vous y gagnerez en budget et en saveur !


Et bien-sûr, pour finir, je ne peux que vous conseiller d’éviter le gaspillage. Re-cuisinez et accommodez vos restes plutôt que de les jeter ! Vos fruits et légumes commencent à faire grise mine ? Retirez les parties moins jolies mais ne jetez pas l'aliment entier et faites en version Express une soupe, un gratin, une purée ou une belle ratatouille maison !

Et pour votre liste de courses, je vous redonne ces 10 aliments de consommation courante au prix abordable. Et pensez aux Menus à petits prix “Rapides et économiques” disponibles sur la Méthode Cohen !

Bon visionnage !

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Protéines, fer... quels sont les apports de la viande ?

Posté le 12 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Par viande, on entend toutes les parties d’un animal qui sont destinées à la consommation humaine ou ont été jugées saines et propres à cette fin (définition du Code alimentaire ou Codex alimentarius). La consommation de viande fait polémique depuis quelque temps mais d’un point de vue nutritionnel, c’est quoi exactement la viande ?

La viande : du muscle, mais pas que...

D’un animal à l’autre, les muscles diffèrent par le nombre de fibres et leurs dimensions, par l’importance relative des fibres rouges ou blanches, par la quantité de tissus conjonctifs qui les entourent et la nature de ce tissu, qui peut être soit du collagène, soit de l’élastine. 

C’est l’ensemble de ces caractéristiques qui fait la qualité de la viande. Moins il y a de tissus conjonctifs, plus les fibres sont courtes et meilleure est la viande. C’est la richesse en graisse d’une viande qui lui donne son moelleux, mais aussi sa saveur (c’est pourquoi les viandes persillées sont plus goûteuses). 

Le goût dépend également de la race de l’animal, de son sexe, de son âge et, facteur que l’on a tendance à oublier, de la nourriture qu’il a reçue. 

Certains éleveurs ont tendance à donner une alimentation à base de farine à leurs animaux, tout en les empêchant de se mouvoir. Ce qui donne une viande plus tendre, mais moins goûteuse que celle des animaux élevés en plein air. 

Viande rouge ou viande blanche ?

La couleur d’une viande est définie par celle du muscle, laquelle dépend de sa teneur en pigments sanguins. En effet, la viande change de couleur selon l’espèce, mais aussi selon que l’animal a été saigné ou non, tué violemment ou non. L’âge de la bête et la maturité de la viande après abattage entrent aussi en jeu (une viande « rassise » est plus sombre). 

Cependant, la couleur de la viande ne reflète pas sa qualité nutritionnelle. Ainsi, on trouve des viandes d’une couleur très pâle, comme le blanc de poulet, et d’autres d’un rouge intense, comme la viande de cheval ou de bœuf. 

Le jeune veau, nourri avec une alimentation pauvre en fer, a une chair très peu pigmentée : d’abord rose pâle, elle va rougir progressivement. De même, les espèces dont l’abattage se fait quand l’animal est jeune produisent des chairs aux fibres blanches plus nombreuses, car contenant moins de sang. 

Chez les espèces sauvages, très actives, les chairs sont par nature plus rouges. De même, quand un animal n’est pas saigné, le sang reste présent dans le muscle et ajoute sa couleur à celle des pigments. 

Dans le cas du gibier, la couleur très foncée, parfois noire, de la chair a plusieurs causes : une teneur naturellement élevée en pigments, mais aussi le fait que l’animal a été abattu en plein effort et qu’il n’a pas été saigné. 

Soulignons au passage qu’une couleur presque noire indique que la viande doit être consommée rapidement.

Notez que le prix de la viande dépend essentiellement de sa teneur en protéines. Plus la masse musculaire est importante et plus elle contient de protéines, donc plus elle est chère.

Les valeurs nutritionnelles de la viande

La viande est un produit très riche en protéines, mais la quantité diffère largement en fonction des morceaux et de l’espèce. Ceci étant, certaines espèces semblent avoir évolué depuis quelques années. 

Ainsi, certaines races de vaches, par exemple, sont désormais plus musclées et affichent des teneurs en protéines plus élevées qu’il y a une cinquantaine d’années. La teneur en protéines et en lipides peut varier beaucoup selon les morceaux et l’espèce : la cervelle d’agneau, par exemple, contient 11,8 % de protéines et 12,6 % de lipides, contre 32 à 37 % de protéines et 3 à 4,8 % de lipides pour la biche ou le pigeon. 

Ces valeurs sont dépendantes du niveau d’activité de l’animal, de sa race et de l’âge auquel il est consommé.

La viande ne contient pratiquement pas de glucides, sauf celle de cheval, en quantité très modérée (2 à 3 %). Cette viande contient de 60 à 70 % d’eau, selon les morceaux, leur mode de cuisson, mais aussi la race et l’âge de l’animal.

La viande a une faible teneur en minéraux (moins de 1 %). Elle est pauvre en calcium, mais riche en phosphore. La quantité de sodium varie selon l’espèce, mais aussi en fonction du morceau : les abats en contiennent beaucoup, mais bien moins que les fruits et légumes secs.

Une bonne source de fer

Le fer (héminique) est l’élément minéral le plus présent dans la viande, qui est également riche en cuivre, ce qui potentialise « l’efficacité » du fer. Il faut préciser en outre que la viande rouge contient plus de fer que la viande blanche. La viande est aussi riche en vitamines du groupe B, pauvre en vitamines C, A, D et E.

Aujourd’hui, de plus en plus d’alternatives à la viande pour consommer suffisamment de protéines sont disponibles. Notamment les légumineuses et le tofu issu du soja. 

Conseil de cuisson, de consommation... L'occasion d'une nouvelle vidéo que je vous laisse découvrir ci-dessous. Bon visionnage !

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Maigrir vite ? Des conditions strictes à respecter

Posté le 5 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous en parlais au mois de juin pour vous conseiller sur cette envie qu’ont beaucoup de personnes de maigrir vite. Mais maigrir vite n’est pas une solution ou une fin en soi. Patience est mère de sûreté et il existe des conditions à respecter.

L’argument de la motivation

« Maigrir vite au début pour que cela me motive ». C’est ce que j’entends très régulièrement et il est vrai que lorsque le 1er kilo disparaît rapidement, cela crée les conditions d’une certaine motivation à continuer.

Rappelons que maigrir (ou grossir) c'est une modification de la balance énergétique, mais dans le but d'obtenir une modification de notre quantité de graisse. Aussi il faut balayer tout de suite deux idées : il n'existe pas d'autre solution que de diminuer sa consommation d'énergie pour maigrir. Cela ne veut pas dire manger moins en volume, mais manger mieux !

Malgré toutes nos connaissances, l'équilibre d’un régime ne doit pas être trop bouleversé par rapport à une alimentation normale équilibrée car sinon la perte de poids ne se fera pas au détriment de la graisse.

Installer le changement d'habitudes dans la durée

De la même façon, il n'y aura pas d'amaigrissement réussi, si l'objectif intellectuel n'est pas atteint. Vouloir maigrir pour modifier durablement ses comportements, pour améliorer sa vie, pour retrouver optimisme et bon moral doit s'accompagner également des changements proportionnels à ses désirs. 

C'est pour cela qu’un régime doit également correspondre aux objectifs qui sont visés. Et c’est beaucoup de travail dans un espace de temps que les gens souhaitent toujours court, alors qu’il ne  fonctionne jamais si bien que lorsque cela a duré. 

Car si modifier un repas pour un autre est une chose relativement facile, changer de psychisme ou changer de comportement nécessite du temps. Tout comme changer de silhouette.

4 conditions particulières

Si vous n’avez aucune urgence médicale, de santé ou professionnelle, maigrir vite ne sera pas une solution durable. Cela peut correspondre à des conditions particulières qui ne concernent que peu de monde et que je présenterais de la sorte :
- une urgence chirurgicale,
-une condition médicale,
- un événement vraiment particulier,
- une nécessité professionnelle particulière.

Je vous détaille cela dans la vidéo qui suit en précisant les conditions, les limites et les précautions nécessaires qu’il faut prendre. 

Gardez en tête que prendre son temps pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires et les installer dans la durée reste le meilleur moyen de prendre soin de soi.

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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