Quand les psys ne veulent pas nous répondre, donner votre avis.

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		par stephanie-lauryne (93)	Posté le 03-04-2012 à 12:39
Si je vous dis que je passe de psychiatres en psychothérapeutes, en psychanalyse en psychologue et que l'on me dit souvent "je ne peux pas travailler avec vous" ou que c'est moi qui met un terme car ça ne me convient pas. Qu'en pensez-vous ? N'ai-je pas trouvé MON psy qui saura m'écouter, me comprendre, prendre en compte ce que je dis ??? Dites moi tout.

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	roselyne_38 (38) répond	Posté le 04-04-2012 à 08:37
Tu dis : ". . .. . ..C'est facile de dire que la réponse est en moi. Mais si je savais où elle se cachait j'irais au plus vite la chercher. . .. . .. . ." et bien non ça ne se passe pas comme ça parce que c'est justement la chose dont tu ne veux pas entendre parler, la chose que tu te caches à toi même parce qu'elle t'a fait souffrir mais qui ressort malgré toi à travers des comportements ou des attitudes. Alors oui la réponse est en toi et pas en la psy qui avec sa boule de cristal va trouver ce qui ne va pas chez toi. la psy à travers vos dialogues t'aidera à lever les voiles. Par contre il faut être prudents avec les psy car bon nombre je ne sais plus quelle catégorie sont des gens comme toi et moi. Perso j'ai vu une psychiatre et je n'ai jamais douté d'elle, plus de moi et de ma capacité à m'abandonner à elle, lui faire confiance. et comme toi je suis plutôt dans la résistance. Mais ça va bp mieux

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 04-04-2012 à 08:19
suite ou aurais cette relation si et même trop étroite ? si ton problème est d'ordre psy et je crois qu'ici à au moins 50 % c'est le cas, ce n'est pas forcément d'aller voir un psy, c'est peut être aussi te poser un jour par terre toute seule et rester ainsi seule face à toi même. Pose toi. Ferme les yeux et laisse la vie te guider sans mettre ton mental en route. Pas facile comme exercice et c'est un bon début pour travailler le lâcher prise. Ce que tu peux dire ne sera pas mal interpréter, le contenu il s'en fiche c'est la façon dont tu dis les choses qui est important, c'est par les mots (maux) que tu vas te dévoiler. Je crois que tu es terriblement dans l'intellect et cet intellect te joue des tours. enfin il me semble comprendre cela chez toi

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 04-04-2012 à 08:14
Bonjour Stéphanie (et patpatgcémoi) et merci pour ta réponse très claire Plusieurs choses. Tu veux te placer sur un pied d'égalité avec ton psy et ce pied d'égalité c'est la confiance et non en découdre avec elle ou lui. Tu veux faire confiance à cette personne ? cette personne est formée pour t'aider alors tu peux. Que tu veuilles ou pas de son aide c'est ton problème, pas le sien. Le psy s'en fiche si tu veux rester dans ta situation. Si tu vas les voir juste pour leur montrer que tu ne te laisseras pas intimider tu pers ton temps et ton argent. Tu leur prêtes une attitude qui n'est pas la leur mais la tienne. Tu te places toujours dans un rapport de force face aux gens ? Les psys ne veulent pas te faire croire que ton enfance a été malheureuse, ils veulent te faire prendre conscience et chercher avec toi l'évènement qui aura bousculer bp de choses en toi. Et crois moi c'est très surprenant. Ma psy a levé des lièvres insoupçonnés mais qd j'analyse : oh que oui elle a raison. C'est par les mots que tu emploies, la façon dont tu dis les choses qu'elle pourra t'aider Quand on te lit tu es mode attaque/défense. C'est pas une critique j'ai été comme ça, très virulente, toujours dans le "je t'assomme comme ça je me protège", mais de quoi je me protégeais puisque personne ne m'attaquait ? J'apprends que ton pseudo est composé de ton prénom et celui de ta fille, pourquoi ? quelle est votre relation ? J'ai regardé et j'ai retrouvé nos échanges, c'est avec elle que tu as

	patpatgcmoi (paris, 75) répond	Posté le 04-04-2012 à 07:53
Écoute, la question est de savoir si tu as réellement envie de changer : un psy ne cherche pas à te créer une enfance malheureuse il explore avec toi différentes pistes. Pour ma part j ai accepté de lui faire confiance, et arriver à déposer ses fardeaux, arriver à vivre ce n est pas se faire manipuler! Bon ceci étant dit ce n est pas parcequ on t'a à dit que tes kg sont d ordre psy que consulter un psy est ce qu il te faut. Peut être peux tu exister plus en temps que femme que mère? Je te l ai dit : accoler le prénom de ta fille au tien pour ton pseudo est loin d être anodin!

	stephanie-lauryne (93) répond	Posté le 03-04-2012 à 22:00
Tout d'abord merci d'avoir répondu à ce post. Maintenant dur de vous répondre. Pour résumer je ne peux faire confiance en une personne si je la connais un peu. Dire des choses à un psy oui mais en restant vigilante sur ce que je peux dire. Ca pourrait être mal interpreter. Pour moi la confiance c'est réciproque. Et avec les psys c'est unilatéral. Le problème : mes kilos que je n'arrive pas à perdre durablement à cause non pas de mon alimentation mais de mes pulsions. Pourquoi continuer avec des psys ? car tous sont convaincus quele problème est d'ordre psychologique. La solution d'après eux ? que je ne baisse pas les barrières, que je ne lache pas prise. Certes mais comment on fait ? moi j'en sais rien. C'est facile de dire que la réponse est en moi. Mais si je savais où elle se cachait j'irais au plus vite la chercher. Quand un psy me parle j'ai l'impression qu'il me parle une langue étrangère. On me demande souvent de pleurer.Pourquoi je ferais ça si je n'en ressens pas l'envie ? Pourquoi me crééer une enfance malheureuse alors qu'elle a été banale ? quand je parle de fortcaractère c'est que je n'ai pas peur de m'opposer à un psy si je ne suis pas d'accord. J'ai mon point de vue si j'ai tord qu'on me l'explique. Je ne me laisserai pas manipuler. On dirait que les psys cherchent des patients faibles sans répartie qui prennent pour argent comptant ce que dise le psy. C'est pas du tout mon cas. Je veuxêtre sur un pied d'égalité entre eux et moi.

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 03-04-2012 à 16:22
forte personnalité ou carapace, tout tout de suite. . .. quelqu'un qui dise : oui vous avez raison ? pourquoi tout ça visiblement ? quelle est la souffrance originelle ? pourquoi toute cette protection pour continuer à être cette Stéphanie qui souffre ? une petite piste. on est composé de plusieurs personnes en nous. La mère, la fille, la soeur, la femme, la copine, la collègue etc etc Est ce qu'une de ces personnes a un jour été meurtrie ou profondément blessée ? Est ce qu'il y a dans votre entourage proche ou pas, un personne ou un groupe de personne que vous détestez car il ou ils vous ont fait du mal à un moment de votre existence ?

	patpatgcmoi (paris, 75) répond	Posté le 03-04-2012 à 16:06
je suis du même avis que Roselyne : la confiance est la base. Ceci étant, lorsque j'ai démarré avec un psychanalyste je lui ai fait part de mes peurs, de mes craintes, cela a même donné lieu à des scènes marrantes, du style j'oubliais de payer parce que j'avais gravé au fond de moi que ça ne se fait pas de payer pour ça ! ou je payais beaucoup trop comme soit une façon de le tester, soit une façon de dire je suis prête à tout donner pour aller mieux. Mais tout se dit, tout se dénoue, et finalement, n'est ce pas dans ce type de relation comme un concentré de ce que l'on vit par ailleurs ? moi ce que je ne comprends pas en te lisant, c'est toujours la même chose : tu dis avoir un caractère fort et que c'est ce qui bloque. Caractère fort ou carapace que tu te forges? ou posture que tu adopte ? je pense que tu es trop dans l'attente de tout tout de suite, c'est ce qui cloche ! Après tu veux un psy qui t'écoute et te comprenne : un bon psy dois être capable d'être confrontant, ce n'est pas un béni oui oui qui acquiesse à tout ce que tu dis ; il doit être capable de te faire prendre conscience des discours et certitudes qui tournent en boucle dans ton esprit. Mais il y a effectivement d'autres voies. Démarrer une analyse m'a aidé à m'accorder de pratiquer la danse africaine, orientale, le yogan et tout ça a aussi contribué à être mieux.

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 03-04-2012 à 15:42
Pourquoi continuer à écumer ces endroits si ça se transforme à chaque fois de cette façon ? qu'est ce qui bloque ? pourquoi ne pas vous repositionner et trouver une autre voie ? il n'y a pas que l'analyse dans la vie. Il y a la sophrologie, le yoga, le tai chi, le Qi gong, la peinture, la musique, la spiritualité, le chant et que sais je . . .. . .. alors pourquoi écumer chez les psys puisque visiblement il y a un gros problème de confiance entre vous et eux. On ne peut pas avancer si on n'a pas confiance. C'est la condition NUMERO UN. Désolée de tout ces messages de ma part mais ça m'interpelle vraiment

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 03-04-2012 à 14:50
Je reviens au titre de votre post. Vous dites : quand les psys ne veulent pas nous répondre. . .. . . mais ils n'ont pas à répondre. Les solutions valable pour tout le monde n'existent pas. On ne va pas voir un psys comme on va voir son boucher et réclamer un rôti et avoir un rôti les dysfonctionnements viennent de soi et sont liés à soi donc le but est de se connaitre, de savoir de quel bois nous sommes faits et donc SE connaitre et trouver SOI MEME des pistes et des réponses adaptées à son fonctionnement. Si le psy s'aventure à répondre à voter place, il se trompera et puis il y a le temps de l'intégration, on ne peut pas d'un coup de baguette magique, tout voir, tout comprendre et changer d'attitude. La solution miracle rapide et qui vient d'une autre personne n'existe pas. C'est un TRAVAIL sur soi

	roselyne_38 (38) répond	Posté le 03-04-2012 à 13:32
je pense que si la relation n'est pas franche, claire, et animée par le plaisir d'être ensemble et la volonté d'avancer, ça ne peut pas fonctionner Pourquoi il est impossible de travailler avec vous ? c'est quoi le problème ? et puis peut être que ça n'est pas un thérapeute qu'il vous faut ? j'ai démarré avec un thérapeute et puis petit à petit j'ai trouvé ma voie, la bonne, celle qui était pour moi. Je pense que ma psychiatre était parfaite mais je n'ai jamais accroché avec elle. j'ai trouvé la personne qui me convient, ailleurs, j'ai trouvé la méthode qui me convient, ailleurs

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