Posté le 25 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
"Tout le monde reprend du poids au final, ça ne sert à rien vos régimes !" Vous avez probablement déjà entendu cette phrase. Alors, est-ce vrai ? Les régimes sont-ils inutiles ? Non, les régimes ne sont pas voués à l’échec. La perte de poids n’est qu’une étape. La stabilisation et la réorganisation des habitudes alimentaires sont les clés pour éviter de reprendre les kilos perdus.
Qu’est-ce que la stabilisation ?
La stabilisation, c’est la phase qui suit la perte de poids. Elle consiste à apprendre à maintenir son nouveau poids sur le long terme. Contrairement à ce que beaucoup pensent, stabiliser son poids ne signifie pas retourner à ses anciennes habitudes alimentaires.
C’est un processus qui demande un ajustement progressif et durable de son mode de vie. Après un régime, le corps cherche naturellement à retrouver son poids initial. La stabilisation vise à contrer ce mécanisme en consolidant les nouvelles habitudes alimentaires.
Une stabilisation qui dure toute une vie
Stabiliser son poids n’est pas une étape ponctuelle, mais un engagement sur le long terme. Avant le régime, votre modèle alimentaire incluait souvent des excès ou un déséquilibre. Pendant le régime, un nouveau modèle est introduit, souvent restrictif, pour atteindre la perte de poids.
Après le régime, il s’agit de trouver un équilibre : intégrer des règles alimentaires adaptées, mais sans tomber dans la privation. La règle d’or : surveiller son poids régulièrement et réagir dès que l’écart dépasse 1,5 à 2 kilos en ajustant ses apports.
3 techniques pour une bonne stabilisation
Garder l’équilibre tout en préservant le plaisir
Pour réussir votre stabilisation, gardez certaines habitudes du régime, mais apprenez à équilibrer vos repas : gérez les assaisonnements, choisissez des aliments variés et privilégiez des portions adaptées. Bref, tout ce que l’on vous avez appris sur Savoir Maigrir.
Enfin, soyez indulgent avec vous-même. Un repas festif peut être compensé par un repas plus léger. En ajustant vos comportements alimentaires et en gardant une activité physique régulière, vous pouvez stabiliser votre poids sur le long terme, tout en profitant de la vie.
Rappelez-vous : perdre du poids, c’est un effort. Le stabiliser, c’est une discipline, un contrôle mais qui ne doit pas devenir une obsession parce qu’avec savoir Maigrir, vous avez les clés en main !
Pour aller un peu plus loin, la vidéo qui accompagne cet article vous explique tout en détail. Maigrir, c’est bien, conserver son nouveau poids, c’est encore mieux
Posté le 18 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Les plats préparés en conserve sont devenus une solution pratique pour bien des consommateurs. Choucroute, cassoulet, saucisses-lentilles, raviolis… ils nous permettent de gagner du temps tout en dégustant des plats typiques de la cuisine française. Mais que contiennent réellement ces produits ? Compositions, valeurs nutritionnelles, regardons cela de plus près.
Composition : des ingrédients de faible qualité
Les plats en conserve sont souvent composés de nombreux ingrédients, qui varient selon les recettes. On y retrouve des protéines (viande ou poisson), des glucides (féculents comme le riz, les pommes de terre ou les pâtes), des légumes, ainsi que des matières grasses et des arômes.
Cependant, ces produits sont aussi souvent riches en additifs tels que les conservateurs, les exhausteurs de goût (comme le glutamate de sodium) et les stabilisants.
Ces additifs permettent de garantir une longue conservation, mais leur accumulation dans l’alimentation quotidienne peut être problématique, notamment pour la santé digestive et cardiovasculaire.
Valeurs Nutritionnelles : attention au sel et graisses saturées
Les plats en conserve peuvent contenir des niveaux élevés de sel et de graisses saturées. Par exemple, une portion de cassoulet ou de choucroute peut facilement fournir plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé en sel.
Cette quantité élevée de sodium, ajoutée pour rehausser la saveur et conserver les aliments, peut à long terme favoriser l’hypertension artérielle et d'autres problèmes de santé. En ce qui concerne les graisses, la viande utilisée dans ces plats est souvent transformée (comme les saucisses ou les morceaux gras), augmentant ainsi la teneur en graisses saturées.
Consommés en excès, ces lipides peuvent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Ce que ces plats cachent vraiment
Bien que pratiques, les plats en conserve masquent parfois une qualité nutritionnelle inégale. Outre le sel et les graisses saturées, on y trouve souvent des sucres ajoutés pour améliorer le goût ou la texture. Par ailleurs, la cuisson et la mise en conserve des aliments diminuent leur teneur en vitamines et minéraux.
Un plat de légumes frais contient plus de nutriments qu'un plat en conserve. Ainsi, même si les étiquettes semblent rassurantes, il est essentiel de comprendre que ces plats sont avant tout une option de dépannage, plutôt qu’une solution nutritionnelle à adopter quotidiennement.
A l’occasion
Oui, les plats en conserve peuvent être consommés en dépannage, surtout pour les personnes qui n'ont pas le temps ou la possibilité de cuisiner des repas complets. Cependant, il est préférable de ne pas en faire une habitude régulière.
Pour limiter les effets négatifs, choisissez des conserves aux compositions les plus simples, sans additifs superflus, et complétez-les avec des aliments frais comme une salade ou des légumes cuits. Par exemple, accompagner des raviolis en conserve d'une salade verte peut apporter des fibres et des nutriments supplémentaires.
En conclusion, les plats préparés en conserve peuvent dépanner, mais leur consommation doit rester occasionnelle. L’idéal est d’intégrer davantage d’aliments frais et variés pour répondre aux besoins nutritionnels quotidiens et préserver sa santé sur le long terme.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, j’ai regardé plusieurs produits de distributeur : choucroute, cassoulet, saucisses lentilles… et vous allez voir que la composition explique le prix bas de ces produits. Bon visionnage, et préférez passer du temps en cuisine !
Posté le 11 novembre 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Dans le domaine de la nutrition, certaines théories sont souvent mises en avant pour promouvoir de nouveaux produits ou pratiques. En ce moment, les "pics de glycémie" et le contrôle de la consommation du sucre alimentent beaucoup les réseaux sociaux. En tant que nutritionniste, je souhaite clarifier ce que l’on sait vraiment sur ces sujets, afin de vous aider à faire des choix éclairés et éviter les pièges commerciaux.
Les pics de glycémie : un phénomène naturel
Tout d’abord, il est important de comprendre que les pics de glycémie sont un phénomène physiologique normal. Chaque fois que nous consommons des glucides, notre glycémie — le taux de sucre dans le sang — augmente temporairement, avant de redescendre naturellement grâce à l’action de l’insuline.
Ces variations sont inhérentes au fonctionnement de notre organisme, et nul besoin de s’alarmer tant qu'elles restent dans une fourchette normale. L'idée que chaque pic de glycémie est néfaste ou qu'il nécessite une surveillance stricte est une exagération souvent motivée par des intérêts commerciaux, notamment par la vente de capteurs de glycémie.
Ces appareils, bien que nécessaires pour les personnes diabétiques, ne sont pas indispensables pour la majorité des individus.
L'obsession du contrôle et le business des capteurs
L'une des raisons pour lesquelles les gens s'intéressent autant aux pics de glycémie est liée à notre tendance à vouloir tout contrôler. Tout comme un tensiomètre incite certains à vérifier constamment leur pression artérielle, les capteurs de glycémie peuvent encourager une attention excessive sur les moindres variations du taux de sucre.
Mais dans la plupart des cas, ces variations sont bénignes. Si vous constatez des pics fréquents et élevés, cela peut signifier que vos habitudes alimentaires ne sont pas optimales, mais cela ne nécessite pas pour autant un suivi obsessionnel. C'est davantage une question d'équilibre nutritionnel, sauf si un diagnostic de diabète a été posé.
Le mythe du vinaigre de cidre
Une autre tendance populaire est l'utilisation du vinaigre de cidre pour perdre du poids ou réduire les pics de glycémie. Certains affirment qu'une cuillère de vinaigre de cidre avant un repas contenant des glucides pourrait diminuer l'ampleur du pic de glycémie.
Bien que cette idée soit issue d'une étude, il faut rappeler qu'elle n'a jamais été validée selon les critères scientifiques rigoureux.
En réalité, l'effet de l'acide acétique contenu dans le vinaigre est marginal et dilué dans l'acide naturellement présent dans notre estomac. Il est donc peu probable que cette pratique ait un impact significatif sur votre santé ou votre poids.
Méfiez-vous des faux conseils sur les réseaux sociaux
Ces théories autour des pics de glycémie et du vinaigre de cidre montrent comment des informations imprécises peuvent se répandre rapidement, notamment sur les réseaux sociaux. Dans un monde où la quête de buzz prime souvent sur la véracité des faits, il est essentiel de rester critique et de vérifier les sources d’information.
Mon rôle est de vous accompagner et de vous offrir des conseils basés sur des preuves solides. N'hésitez pas à venir dans mes lives poser des questions, à vous informer auprès de sources fiables, et surtout, à privilégier une alimentation équilibrée plutôt que de suivre des modes passagères.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.