Savoir Maigrir

Les collations: TOP 5 pour grignoter sans grossir

Posté le 2 mars 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Le petit creux dans la matinée ou encore le fameux goûter vers 16h, vous font parfois flancher pendant le programme. Soit parce que vous avez faim, soit parce que la tentation est là avec vos collègues ou vos enfants et petits-enfants !

Pourtant, si les collations sont intéressantes en cours de grossesse ou pour les enfants, dans le programme elles ne sont pas systématiques en dehors du choix d’une formule de menus avec 2 repas et 1 collation.

En dehors de ces cas, il est dans un premier temps important d'identifier ce que l'on ressent réellement. L’envie de manger par exemple n’a aucun signe physiologique : pas de tiraillements, ni de gargouillis dans le ventre. Ce n’est pas une demande de besoin d’énergie du corps, mais une demande psychologique. Stress, colère, tristesse, angoisse, mauvaises habitudes engendrent des envies impulsives de manger, mais sans faim. Prenez alors une boisson chaude non sucrée dans le calme et aidez-vous de la bulle bien-être.

Si vous avez réellement faim et besoin d’une collation, il est alors important de l’intégrer dans le programme.

1 Collation à 200 kcal sera rassasiante et  remplace dans la journée par exemple : 1 fruit + 1 fromage + 15 g de pain (qui seront à déduire des repas).

Voici quelques exemples de collations :
- 2 tranche de pain d’épices + 1 verre de lait écrémé ou 1 laitage 0% de MG
- 3/4 boudoirs + 1 compote ou un fruit frais à croquer +  1 laitage 0% de MG
- 4/5 gressins + 200 ml jus de tomate
- 3 fines tranches de pain (40 g environ) + 2 tranches de jambon ou 25 g de fromage
- 2 petits beurre + 3 abricots secs + 5 amandes
Vous pouvez ajouter un verre d’eau, un café, un thé ou une infusion sans sucre.

Bien sûr, en terme de qualité ces collations vont varier avec plus ou moins de glucides (sucres), de protéines, de fibres, de vitamines et minéraux…

Le plus important reste de trouver la collation qui vous convient et vous rassasie jusqu’au prochain repas, celle qui vous fait plaisir et dans l’idéal variez les plaisirs et ne consommez pas toujours la même !

N’oubliez pas également que cette collation ne doit jamais être privilégiée par rapport aux repas. Faites bien les repas conseillés complets sans négliger l’entrée qui participe fortement au rassasiement !

A vous de jouer !

Et pour compléter ce blog, voici la vidéo qui va vous aider à réaliser une collation diététique pour un grignotage contrôlé !

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5 fruits que j’adore !

Posté le 24 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

 

5 fruits et légumes par jour, quesaco ? Parlons fruits aujourd’hui, je vous propose de faire un zoom sur 5 fruits que nous consommons en France sur la 40aine disponible sur les étals : 
=>La mangue, la banane, le raisin, le kiwi et le kaki.

La mangue : 

De forme ovale ou en haricot, elle se compose d'une écorce jaune, verte, rouge ou bicolore qui recouvre une chair adhérente un noyau large et assez plat.
Avec 60 kcal pour 100 g et 14% de glucides sous forme de saccharose essentiellement, la mangue est légèrement plus sucrée et plus calorique que la moyenne des fruits.
Elle a la particularité d'être le fruit frais le plus riche en bêta-carotène avec 1200 µg pour 100 g. Ce précurseur de la vitamine A agit sur la qualité de la peau et la vision nocturne et favorise le bronzage.
La vitamine E, antioxydante, dont l'action est potentialisée par la vitamine A est également bien représentée avec 1,8 mg pour 100 g.
La mangue est une source intéressante de vitamine C avec 44 mg pour 100 g, comparable aux agrumes.

=> Comptez ½ mangue = 1  portion de fruit

 

La banane : 
Elle a une mauvaise réputation, elle fait en effet partie des fruits frais les plus énergétiques avec 90 kcal pour 100g soit près de 150 kcal pour une banane de taille moyenne.
Ses glucides à hauteur de 20% sont constitués avant maturation par de l’amidon qui disparaît progressivement pour laisser ensuite place à des sucres simples.
Les bananes à dessert constituent ainsi une source d'énergie rapidement disponible, ce qui en fait le fruit de l’effort par excellence.
La banane est une source intéressante de vitamine B6 (0.5 mg/100 g) qui intervient dans le métabolisme des glucides et la vitamine E est présente à un taux relativement important pour un fruit.
Enfin le potassium (385 mg) et le magnésium sont bien représentés, ce qui en fait un fruit reminéralisant.

=> 1 petite banane ou ½ (90 g) = 1 portion de fruit

 

Le raisin : 
Il fait parti des fruits les plus riches en glucides (14 à 18%) et apporte ainsi 70 kcal pour 100 g. Gorgé d'eau et riche en potassium, on lui prête également des propriétés drainantes, mais attention, les cures ne sont pas pour autant conseillées !
Le raisin est particulièrement riche en flavones et anthocyanes qui sont de puissants antioxydants avec des valeurs encore plus intéressantes pour les raisins rouges. Parmi ces molécules, le resvératrol est caractéristique avec un effet cardioprotecteur.

=> 1 petite grappe ou 120 g = 1 portion de fruit

 

Le kiwi : 
Avec 50 kcal les 100g et 10% de glucides, le kiwi est légèrement inférieur à la moyenne des fruits. Il se caractérise surtout par sa richesse en vitamine C, anti-infectieuse et antioxydante, de 80 mg pour 100 g en moyenne.
Il apporte également une quantité intéressante de vitamine E (3 mg/ 100 g) qui se concentre dans les petites graines. 

=> en moyenne 2 petits kiwis = 1 portion de fruit

 

Le kaki : 
Originaire de Chine où il pousse spontanément, il est devenu star sur nos étals en hiver.
Il est très bien pourvu en pigments caroténoïdes au pouvoir antioxydant marqué, mais c’est surtout une bonne source de fibres avec 3 g de fibres pour 100g.
Il est également bien pourvu en vitamine A et vitamine C.

=> 150 g de kaki = 1 portion de fruit

 

Vous avez vu ma vidéo à ce sujet ? Regardez, je vous y livre quelques astuces supplémentaires : 

?

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Starbucks, ou comment prendre une collation à 800 Kcal

Posté le 17 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Starbucks a envahi les villes du monde ! En entrant dans un point de vente de cette enseigne qui plaît beaucoup et séduit surtout les jeunes, j'ai en réalité découvert une ambiance. Je le qualifierai de version anglo-saxonne du bistro : luminosité feutrée, ambiance cosy et accès wifi !

J'ai découvert également une vraie stratégie marketing:
- une offre de boisson impressionnante à consommer sur place, mais également en gobelet avec couvercle à emporter. J'ai été surpris de découvrir le nombre de personnes qui passent au Starbucks le matin en guise de petit-déjeuner.
- Et afin une jolie vitrine de muffins, cookies et autres gourmandises… de quoi éveiller notre gourmandise.

L’analyse nutritionnelle :
=> Les boissons best-sellers :
- Frappuccino® chocolat environ 250 kcal, 18 g de graisses, 40 g de sucre (8 carrés).
- Mocha blanc : 347 kcal, le chocolat blanc augmente l’apport calorique.
- Chocolat viennois : 262 kcal, 15 g de graisses, 23 g de sucre. Plus intéressant qu'il n'y paraît !
- Blackberries mojito : 67 kcal, 16 g de sucre. Il s'agit plus d'une boisson type soda.

Mes conseils :
En somme, il s'agit de boissons sucrées et assez riches, surtout pour celles à base de lait, chocolat, crème.... Rien à voir avec un simple café du matin et plus riche que le petit chocolat chaud maison. Il s'agit belle et bien d'une gourmandise ! Attention aux saveurs noisettes, amandes... qui sont des ajouts de sirops sucrés ! Surveillez la taille des gobelets. La vente de “maxi-portions” nous incite à booster encore l'apport calorique.

=> Les accompagnements :
- Muffin vanille chocolat : 498 kcal !!!
- Cookies : 385 kcal
- Donut : 422 kcal
- Cakes : banana bread 381 kcal, carrot cake 323 kcal

Mes conseils :
De vraies friandises, rien de très surprenant là-dedans. Face une telle offre, il est important de garder une bonne stratégie ! En effet, si l’on consomme 1 boisson gourmande + 1 gâteau, en terme de calories, on a fait un repas (plus de 800 kcal). Mais le rassasient sera moindre et l’intérêt nutritionnel également !
Si vous êtes jeune et sportif(ve), OK, mais si vous surveillez votre ligne, ce n'est pas le bon plan au quotidien.

Et si vous n'avez pas vu ma vidéo YouTube à ce sujet, la voici :

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Le Nutella, qui l’adore et qui le déteste ?

Posté le 11 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

La journée mondiale du Nutella s’est déroulée le 5 février dernier, mais qu’est-ce que le Nutella ?

Pour décrire le Nutella sur le plan diététique : c’est 56% de sucre, 15% d’huile de palme, 13% de noisettes, 9% de lait et 7% de cacao, soit l’équivalent de 50 carrés de sucre !

Il est facilement identifiable que le Nutella n’est pas bon pour la santé et hyper calorique (autant que le foie gras) ! En effet, l’agence européenne a affirmé que l’huile de palme était cancérigène et qu’elle bouchait nos artères.  De plus, le Nutella rend les gens addicts ... Est-ce-que vous arrivez à vous arrêtez après une petite tartine ?  Cela s’explique par le fait que l’homme a un goût naturel pour le sucre, amplifié par la graisse qui exalte les saveurs !

Donc non seulement le produit est mauvais, non seulement les ingrédients sont mauvais mais en plus le produit est addictif !

Pour en savoir plus, le Dr Jean-Michel Cohen développe avec vous son avis sur France Bleu dans une émission consacrée au Nutella... Qui l’adore et qui le déteste ? 

Pour voir la vidéo, c’est ici :

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Mes solutions face aux problèmes rencontrés lors d’un régime

Posté le 10 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Au cours de l’amaigrissement il arrive que vous rencontriez des obstacles et je suis là pour vous aider à les lever :)

La fatigue d’abord, notons que vous apportez à votre corps des calories et ces calories c’est de l’énergie, en abaissant votre apport journalier, vous ne remplissez plus votre besoin énergétique, la fatigue peut dans un premier temps résulter de cela. Elle est tout à fait normale.

Ensuite, on peut observer des petites carences, que j’essaie de limiter au maximum en vous proposant des menus variés et équilibrés au quotidien et un complément, le Multivitamines au sein de mon Actibox Minceur Dr Cohen.

Enfin, la fatigue morale : suivre un programme minceur n’est pas un acte anodin, on bascule dans un état de contrôle de son alimentation et cela peut nous fatiguer littéralement. Il est important ici encore une fois de ne pas se restreindre davantage et de faire de beaux repas complets !

La constipation en second. Elle résulte souvent tout simplement du changement de votre alimentation, votre corps a ses habitudes et ici elles sont chamboulées !  Je vous conseille principalement de bien consommer des légumes à chaque repas, sous forme de crudités et légumes cuits pour avoir un bon apport en fibres, mais également de choisir des produits complets, d’augmenter votre consommation d’eau et notamment d’eaux riches en magnésium qui agit favorablement sur le transit.

Les ballonnements ensuite, qui sont le signe que vous avez changé votre alimentation dans le bon sens ! Un ballonnement c’est le gonflement de l’abdomen dû à l’accumulation de gaz intestinaux. Ces gaz sont produits par la dégradation des fibres par les bactéries de vos intestins, ces fibres sont essentielles à votre microbiote et votre bien être ! On peut les traiter médicalement, on peut aussi veiller à manger lentement, à boire plutôt entre les repas également et à gérer son stress qui a aussi tendance à les favoriser.

Les pulsions alimentaires : nous avons dans l’idée qu’un “régime” c’est systématiquement restrictif et de part cette idée, on se crée des envies ou pulsions. On ne parle pas ici de vraie faim, on va donc essayer de les contrer en mettant en place une collation équilibrée, en “grignotant” des aliments “diététiques” comme des blancs d’oeufs, des crudités, du fromage blanc...Ou alors vous vous faites plaisir ! Car sur Savoir Maigrir le plaisir alimentaire n’est pas du tout négligé et nous vous proposons même une liste d’équivalences plaisir où vous pouvez piocher 2 à 3 fois par semaine pour ne pas craquer démesurément :)

Les troubles du sommeil : les conseils généraux dans ce cas vous les connaissez mais il faut les mettre en pratique ! Soigner son dîner ni trop lourd ni trop léger, éviter les écrans, se coucher dès les premiers signes de fatigue, pratiquer une activité physique régulière...il y a aussi la mélatonine que je vous propose en complément qui favorise l’endormissement et améliore la qualité de votre sommeil et que vous retrouvez sur notre boutique.

Enfin la baisse de votre moral : si vous avez des préoccupations, que finalement vous n’étiez pas prêt(e) à suivre un programme minceur et que vous le suivez de trop loin, cela ne vous amène que peu de résultats et joue encore plus sur votre moral : STOP ! 

Choisissez le meilleur moment pour vous y consacrer pleinement. Vous pouvez d’ailleurs très bien contacter le service client et demander à mettre votre programme en pause, vous le reprendrez quand le moment sera venu. :)

Ensemble nous avançons pour lever ces obstacles au programme, gardez confiance !

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Jean-Michel Cohen : « Quand manger devient une angoisse » - Le Figaro 01/02/2020

Posté le 4 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Face aux craintes des consommateurs sur le contenu de leur assiette, ce nutritionniste réputé souligne que notre nourriture n’a jamais été aussi saine.

Pesticides, perturbateurs endocriniens, agents infectieux… Tout est bon pour effrayer les Français quand ils passent à table. Au pays de la gastronomie mondiale, l’aliment devient suspect : trop gras, trop salé ou sucré avec, en prime, des traces d’herbicides. Nutritionniste, auteur de plusieurs ouvrages à grand succès, Jean-Michel Cohen apporte sa clef de lecture à ce phénomène plus émotionnel que rationnel dans son dernier livre, La Peur au ventre (Plon).

LE FIGARO. - Pourquoi avoir intitulé votre livre La Peur au ventre ?
Dr Jean-Michel COHEN. - J’observe l’évolution du comportement des consommateurs. Il y a quelques années, ils étaient inquiets des valeurs nutritionnelles des aliments et de l’équilibre de leurs repas. Mais ils mangeaient avec gourmandise. Aujourd’hui, ils ont peur que les denrées soient polluées par des pesticides, des additifs, comme les nitrites, qui conservent le jambon, les édulcorants ou les substituts du sucre, comme l’aspartam. Ils raisonnent plus par rapport à la dangerosité d’un plat que par rapport à son apport en macronutriments ou en micronutriments pour leur santé. Manger devient alors une angoisse.

Les consommateurs ont-ils raison d’être inquiets ?
Les peurs alimentaires existent depuis le début de l’humanité. Au départ, elles étaient bénéfiques car elles détournaient l’être humain des produits toxiques. Voir son voisin mourir après avoir terminé son repas invitait à se méfier d’un éventuel empoisonnement. Cette peur a, par la suite, changé de nature quand l’alimentation a pris un tour chimique et industriel. On ne sait pas, par exemple, ce qui se cache derrière l’appellation « additifs ». Le simple jus de citron est dénommé de façon énigmatique « E 330 ». Mention pour le moins anxiogène.

Qui contribue à faire peur aux consommateurs ?
Cette peur est alimentée par les articles à sensation dans les médias, sur les réseaux sociaux et les sites web spécialisés. Je reçois cinq alertes par jour sur mon smartphone concernant le danger de certains produits alimentaires. Si le sujet de la dangerosité des pesticides est devenu aujourd’hui éculé, il a toutefois fortement nourri les médias. Il y a quelques années, ces derniers appuyaient leur démonstration par des tests réalisés sur du pain de mie, des céréales du petit déjeuner et des fèves. Ces produits contenaient des résidus de glyphosate. Les gens ont eu peur. Ensuite, il y a eu une deuxième étude sur des tests d’urine d’un certain nombre de personnes. 80 % d’entre elles contenaient des résidus de pesticides. Mon étonnement c’est qu’il n’y en ait pas eu 100 %, car les pesticides sont partout. On a juste oublié de dire qu’ils nous ont été bien utiles, notamment pour lutter contre les charançons dans les céréales. Cette utilisation a permis aux agriculteurs de ne pas perdre leur récolte et d’abaisser le coût de l’alimentation, permettant à chacun de se nourrir, rompant ainsi avec la situation de l’avant-Seconde Guerre mondiale.

Le glyphosate n’est-il pas l’archétype de cette ignorance collective ?
Le glyphosate utilisé seul est moins dangereux que l’herbicide Roundup qui, associé à une autre molécule, se fixe à l’intérieur de la terre. Pourtant, toute la classe politique s’est jetée sur le glyphosate afin de servir des intérêts partisans, comme ceux des écologistes. Et cela, au détriment des agriculteurs qui, faute de traitement alternatif, ne peuvent aujourd’hui s’en passer. Il faut savoir ce que l’on veut. Réduire, voire arrêter, la production agricole en France implique des choix. Ou faire face à la pénurie d’aliments et donc à des risques d’émeutes devant les supermarchés. Ou bien continuer à importer des denrées, comme la France le fait actuellement, mais en ouvrant la porte à des pays peu scrupuleux de la traçabilité de leurs produits alimentaires et de leur conformité aux normes de l’Union européenne. J’accuse autant les politiques que les autorités publiques de se soumettre, sans faire œuvre du moindre discernement, à la pression populaire.

Ce n’est pas une raison pour mettre des pesticides à toutes les sauces ?
C’est vrai, on a certainement abusé de l’usage des pesticides. Mais, de là à dire qu’on a fait n’importe quoi, c’est faux. J’ai réalisé une étude sur les résidus de pesticides. Certes, cinq catégories de personnes les plus exposées - les salariés des entreprises de produits phytosanitaires, les agriculteurs, les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les personnes à la faible immunité - ont un risque de voir apparaître certains myélomes, lymphomes ou la maladie de Hodgkin. Mais, au total, le nombre de maladies imputées n’est pas aussi important que ce qu’on nous laisse croire. Il est faux de dire que les pesticides sont le principal risque de notre environnement devenu globalement beaucoup plus dangereux. On s’est focalisé sur eux pour mieux favoriser de nouveaux segments de marché à l’agroalimentaire, comme le « sans gluten » ou le « bio ». De quoi vendre des produits nettement plus chers et d’augmenter ainsi les marges dans un contexte très concurrentiel.

L’homme, par ailleurs, dispose d’une forte adaptabilité que l’on semble ignorer…
L’épigénétique, la grande révolution de la biologie de ces dernières années, montre que, dans certains cas, notre comportement agit sur l’expression de nos gènes. Un exemple : les Allemands possèdent des taux de résidus de pesticides d’ensemble plus élevés que ceux des Français. Avec le temps, ils ont pu s’adapter à travers les générations à leur environnement. Nous-mêmes, ainsi que nos enfants, pouvons avoir des résidus d’un produit dans notre sang, mais pas nos petits-enfants. C’est ce qu’on appelle la mithridatisation, du roi perse Mithridate, de l’Antiquité, qui consommait tous les jours un peu de poison afin de s’immuniser. On sous-estime cette capacité d’adaptation qui nous permet, depuis l’après-guerre, de gagner un trimestre d’espérance de vie chaque année.

Quel est votre prochain cheval de bataille ?
Mon prochain combat portera sur la restauration collective. Je trouve scandaleux que certains opérateurs des cantines scolaires, d’Ehpad ou d’hôpitaux se servent sur le dos de personnes vulnérables qui ne bénéficient pas de repas de qualité. Or on peut réaliser des repas très équilibrés pour 2 euros. Je suggère d’élargir l’initiative des « repas toqués », qui consiste à inviter un chef cuisinier pour améliorer les repas des jeunes à l’hôpital. J’ai d’ailleurs envoyé un SMS en ce sens à Brigitte Macron, sensibilisée au sujet. Je compte lancer très bientôt une pétition sur internet. Cela fera l’objet d’un prochain livre.

SOURCE : LE FIGARO
RÉALISATION : ERIC DE LA CHESNAIS

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Par ici la bonne soupe !

Posté le 3 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

La soupe est un élément incontournable de nos repas d’hiver. Si elle est préparée maison, vous pouvez facilement en contrôler la composition, mais face au rayon soupe en bouteille, briques ou encore sachet, comment s'assurer que l'on fait le bon choix ?

Du point de vue nutritionnel, il s'agit de légumes et/ou féculents cuits à petits feu dans un bouillon. Pendant cette cuisson, les éléments hydrosolubles des légumes vont se diffuser dans le bouillon de cuisson. Même si certaines vitamines seront altérées à la cuisson, la soupe participe notamment à la couverture des besoins en calcium.

Autre avantage, les fibres des légumes ainsi cuites sont rendues plus digestes et mieux tolérées par les intestins fragiles, mais surtout sont favorables à une bonne digestion et à un bon transit, améliorent la satiété et renforcent la flore intestinale. La soupe participe également à l'hydratation et réchauffe !

- Les bouillons aux vermicelles, thaï ou à la chinoise en sachet ou bols micro-ondables… sont à classer à part, puisqu’ils ne sont finalement qu’un bouillon aromatique très salé, auquel sont ajoutés des petites pâtes ou des vermicelles de blé ou de riz et contiennent un très faible pourcentage de légumes et beaucoup d’additifs. Ces bouillons ne sont pas à intégrer chaque jour à votre alimentation.

- La soupe miso sera classée à part car on arrive à trouver des recettes de belle qualité, vraiment peu caloriques, même si le sel reste élevé.

- Les bouteilles en verre : au delà du packaging, ici le produit knorr étudié est vraiment de qualité remarquable. Mais on restera vigilant sur ces soupes sont parfois également plus gourmandes et donc remplacent en plus des légumes, une portion de fromage ou les matières grasses du repas.

- Les soupes à la tomate : le concentré de tomate est souvent la base de la recette, auquel on ajoute plus de sucre pour adoucir l'acidité. Pas très intéressant !

- Les soupes en sachets : même si dans ce rayon on trouve beaucoup de bouillons très salés, certaines se démarquent par un pourcentage de légumes assez élevé et restent un bon dépannage.

Les bons choix :

- Au moins 50% de légumes dans la liste des ingrédients (hors pommes de terres).

- Le sel : on privilégie un potage qui contient moins de 1 g de sel pour 100 ml.

- Pas de sucres ou sirops de sucres ajoutés.

- Des ingrédients simples et de qualité, un minimum d'additifs.

- Pour un produit raisonnable, vérifiez enfin les valeurs nutritionnelles et préférez celles qui apportent, pour 100 ml de soupe : moins de 1,5 g de lipides, 7 g de glucides maximum et moins de 45 kcal.

Pour voir la vidéo, c’est ici :

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Dans le frigo de... Pierre-Jean Chalençon

Posté le 22 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Qu’importe la période, la star d’Affaire conclue dispose d’un frigo de fêtes où les mets de luxe côtoient quelques produits tout droit sortis de l’enfance. Excentrique ? Plus que ça ! Recommandable ? Sûrement pas ! Mais le docteur Cohen a été bienveillant.

LE CAVIAR
« C’est très bon pour la santé ! Riche en oméga 3 et en vitamine D, le caviar est très peu calorique, 280 calories pour 100 grammes environ, surtout compte tenu des quantités que l’on déguste. Les oeufs de truite ou de saumon, nettement moins chers, vous feront autant de bien. Ce n’est pas la marque qui fait le produit, mais son origine et la façon de le traiter. Je déconseille d’en acheter hors des circuits classiques, chez des petits malins qui vous vendent des denrées dont on n’est vraiment pas sûrs. »

LA MACÉDOINE EN BOÎTE
« Ce n’est pas une mauvaise idée... surtout dans un frigo aussi gras ! La macédoine en boîte présente les mêmes avantages que les légumes frais. Le problème de ces boîtes, c’est qu’elles sont plus salées que des légumes au naturel. Dans leur composition, on voudrait moins de farineux comme les petits pois, qui présentent l’avantage pour le fabricant de faire du volume et de ne pas être chers, et davantage de carottes, de tomates... »

L’EAU CHÂTELDON
« Typiquement l’eau à la mode. Les consommateurs recherchent la finesse des bulles, la délicatesse du goût, mais il faut s’intéresser à leur teneur en minéraux. La Châteldon est riche en bicarbonate – cela aide à digérer – très riche en calcium, pas vraiment en sodium. Je tiens à préciser aux jeunes parents que ces eaux minérales ne conviennent pas aux enfants, elles contiennent trop de bicarbonates. »

LA MAYONNAISE INDUSTRIELLE
« Curieusement, la composition de celle-ci n’est pas trop mauvaise. Il s’agit d’un produit très gras que je conseille toujours de faire soi-même. Celles achetées en grande surface sont blindées de conservateurs, de colorants. On dit d’une mayo maison qu’il faut la manger dans les 24 heures. D’ailleurs, malgré les conservateurs, les industrielles ne doivent pas être gardées longtemps au frigo après leur ouverture. Et ça, peu de gens le savent ! »

LE SAUMON FUMÉ
« Ce poisson est réputé riche en oméga 3 et c’est vrai... seulement si c’est un saumon d’élevage. Les saumons sauvages sont des bêtes de compétition qui nagent énormément à contre-courant, ils ont donc beaucoup moins de matières grasses et, par là même, d’oméga 3. Au niveau des apports, entre le saumon cuit et le fumé, ce dernier apporte une plus-value calorique d’environ 20 %. Une portion de 150 grammes cuite correspond à 120 grammes de fumé. Avec le trio saumon fumé-crème fraiche-blinis, là, nous sommes dans l’excès de matière grasse. Enfin, il y a eu une polémique autour de la pollution dont serait victime le saumon. Cela concerne essentiellement ceux de Norvège, gavés d’insecticides dans les élevages. On parle aussi de leur teneur en plomb et en mercure, mais elle ne serait dangereuse que si nous en mangions en quantité au quotidien ! »

LES OEUFS DURS
« Dur ou pas dur, même combat, il y a 80 calories par oeuf. L’avantage de l’oeuf dur, c’est qu’il agit en coupe-faim tant il est rassasiant. Contrairement à ce qui se disait il y a une dizaine d’années, des études ont montré que le cholestérol n’est pas si problématique avec les oeufs. Un oeuf en contient environ 225 mg, il est donc possible d’en manger une dizaine par semaine pour un adulte. »

LA VACHE QUI RIT
« Je ne vous surprendrai pas : il ne s’agit pas d’un fromage à proprement parler. Il y a là-dedans du lait, de la crème, des épaississants, c’est plutôt très calorique, mais la Vache qui rit compte parmi les bons produits laitiers à tartiner. Les parents peuvent donc en donner aux enfants. »

LE FOIE GRAS
« L’inconvénient, c’est sa valeur calorique : 50 % de graisse, 500 calories pour 100 grammes. Mais c’est un produit riche en acides gras mono-insaturés, qui protègent les artères. La bonne portion, c’est 60 grammes par personne. Il faut regarder l’appellation. il doit s’agir de foie entier, pas d’une mousse ou d’un reconstitué avec des ajouts. L’oie ou le canard, c’est pareil. En résumé, c’est mauvais pour la ligne et bon pour les artères. »

LES BLINIS
« Ce sont ni plus ni moins de grosses crêpes, les recettes sont identiques. J’aime moins les blinis industriels, parce qu’il y a des additifs pour la conservation. Ensuite, forcément, les blinis sont plus épais, donc plus caloriques qu’une crêpe. Les mini (180 calories) me semblent être intéressants, sauf si on en mange plusieurs évidemment. »

LE DIAGNOSTIC DU DR COHEN : “C’est le frigo du plaisir !”
« Mais il n’y a rien là-dedans ! » s’exclame Jean-Michel Cohen lorsqu’il ouvre le frigo de Pierre-Jean Chalençon. Et encore, cher docteur, nous avons dû rappeler à plusieurs reprises la star de l’émission Affaire conclue pour qu’il nous donne davantage de produits à y glisser. « C’est le frigo du plaisir ! On voit bien que Pierre-Jean ne le remplit qu’avec des choses qui lui font envie. Sa seule caution santé ? La bouteille d’eau, pour une bonne digestion. »

LA RÉACTION DE PIERRE-JEAN : “Mais c’est vraiment ce que je mange !”
Du caviar et du saumon pour faire la fête et, si je suis seul, j’adore manger une tranche de jambon-mayonnaise avec de la macédoine. » « On n’a pas envie de le condamner, ce frigo ! Ça met de la joie, reprend Jean-Michel dans un sourire. Simplement, il va falloir rééduquer Pierre-Jean dans la patience et la bienveillance parce que, nutritionnellement, c’est aberrant ce que nous avons sous les yeux. C’est graisse, graisse, graisse ! Où trouve-t-il des fibres par exemple ? »

 

SOURCE : MAGAZINE CLOSER
RÉALISATION : NICOLAS AGUIRRE

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Les Céréales Du Petit Déjeuner : Kellogg's, Nestlé, Jordans...

Posté le 21 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous présente aujourd'hui les céréales petit déjeuner. Il s'agit d'un produit très à la mode depuis les années 70 avec un marketing bien rodé qui vous laisse à penser qu'il s'agit du petit déjeuner idéal.

Ces produits sont en réalité fabriquées soit à partir de grains de céréales bruts, souvent du blé, mais également du maïs, du riz, de l’avoine… soit à partir de la farine de ces céréales auxquels sont ajouter du sel, du malt, du sucre, parfois des fibres, des matières grasses ou encore des fruits secs, des graines oléagineuses, du lait ou du chocolat.

Les grains d’origine sont plus ou moins transformés par des procédés mécaniques et de cuissons, ou les 2 en même temps, puis refroidis afin de conserver leur croustillant et seront enfin plus ou moins enrobées ou fourrés selon les recettes.

Mon panier du jour : On se rend compte que les valeurs caloriques sont assez proches et en général inférieures à 400 kcal/100 g ce qui est tout a fait satisfaisant !

La différence se fera sur :
- la qualité des ingrédients : Weetabix, All bran, Rice crispies, Spécial K s'en sortent bien avec des listes courtes et peu d'additifs, des efforts pour limiter l'huile de palme, les colorants artificiels, les sirops de sucre. BRAVO !,
- le taux de sucre simples de 4 à 25% : bravo aux Weetabix et All bran. Attention aux céréales enfants sauf Rice Krispies moins de 8% (moins que les Fitness).
- le taux de fibres de 2 à 27% : sans surprise, bravo aux Weetabix et All bran. En raison de cette richesse, on adaptera à ses besoins et tolérance digestive. Les spécial K sont insuffisantes, même les Chocapic font mieux. Les Rice Krispies ne dépassent pas les 2 g,
- les matières grasses : indépendamment de la qualité s'il s’agit de graines et donc d'acides gras insaturés, cette richesse fait grimper la valeurs calorique à plus de 400 kcal/100 g voir même plus de 500 kcal,
- le bio ou non : à privilégier si l'on prend des produits complets

Pour varier vos petits déjeuners, une portion de 60 g (8 à 10 cuillerées à soupe) de céréales peut remplacer une portion de pain et beurre du matin. En période de régime minceur, une portion de 40 g le matin peut suffire pour une femme avec 150 de lait ou boisson végétale ou un laitage nature et un fruit frais.

Variez votre source de féculent du petit déjeuner en prenant également du vrai pain de boulangerie (complet, aux céréales, de seigle, au levain...).

Et c'est le début d'une bonne journée !

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Maigrir c’est Savoir Maigrir et Savoir Manger

Posté le 13 janvier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen

Premièrement, Savoir maigrir c’est mon histoire ! Et ce que j’ai pu observer tout au long de ma carrière c’est que pour obtenir une perte de poids malgré tous les régimes existants : protéinés, cétogènes, kéto, paléo, méditerranéens...la seule solution VRAIE est un programme hypocalorique ! Quelque soit la stratégie alimentaire adoptée ce qui fonctionne c’est de diminuer l’apport calorique par rapport à nos dépenses énergétiques.

Au sein de Savoir Maigrir, ce que l’on vous propose en plus, c’est un accompagnement. En plus de vous donner les clés pour perdre du poids, sans carences et en améliorant votre bien être, notre équipe et moi-même nous vous soutenons au quotidien ! Un régime ce n’est pas facile, il faut être prêt à bousculer ses habitudes. Vous allez traverser des tentations, des émotions, du stress et nous sommes là pour vous aider à les contrer.

Savoir Maigrir c’est aussi des plans de repas, des recettes, dont l’apport calorique est adapté à chaque membre et modifiable selon votre ressenti également, nous sommes aussi à votre écoute. 

C’est pourquoi s’il “suffit” d’abaisser le nombre de calories, il faut aussi que le programme suivi est un rôle éducatif, j’associe donc Savoir Maigrir et Savoir Manger. Votre régime alimentaire ne doit pas nuire à votre organisme et vous donner les clés pour vous maintenir en bonne santé. Nous facilitons également votre organisation en vous proposant menus et listes de courses établis chaque semaine en avance, et vous apprenons à cuisiner autrement, plus sainement. Nous sommes là également pour vous déculpabiliser : le plaisir doit faire parti intégrante de votre programme, pour garder la motivation de le tenir sur la durée et ne pas vous lasser, nous vous expliquons alors comment compenser si besoin.

Cette rééducation alimentaire a un but : vous préparez à la stabilisation ! Quand vous avez atteint votre objectif, le “régime” n’est pas terminé, sur Savoir Maigrir nous vous apprenons comment ne pas reprendre de poids et également à réagir dès les premiers kilos repris. A ce titre je vous propose des Masterclass Savoir Manger afin que vous deveniez de mini-nutritionnistes : vous apprenez à faire de meilleurs choix au restaurant, au supermarché, à décoder les étiquettes, à connaître vos vrais besoins et en savoir toujours plus sur la nutrition.

Merci pour votre confiance, soyez maintenant les acteurs de votre programme et de votre santé ! 

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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