Posté le 29 avril 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les enfants qui partent à l'école le ventre vide bénéficieront d’une collation à la rentrée. A leur âge, c'est nécessaire pour recharger les batteries. A condition de mettre ce qu'il faut dans leur bol.
"J'ai pas faim". Il y a ceux qui le boudent, restent la cuillere en l’air, et ceux qui n’en ont pas sur la table le matin avant de partir à l'école... Pour ces enfants dont le nornbre est estimé à 100 000, Jean— Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, va ressusciter dès la rentrée de septembre le petit déjeuner gratuit à l'école. Le verre de lait de Pierre Mendés France avait été instauré en 19S4 pour lutter nonae la dénutrition et l’alcoolisme des enfants de l’apres— guerre. Puis la collation de 1O heures avait été lancée en 2002 avant d’étre supprimée deux ans plus tard pour cause d’obésité infantile galopante...
Le petit déjeuner à l’école, c’est du réchauffé... Mais est—ce une borne idée ? Le nutritionniste Jean-Michel Cohen attend de voir : « Tout va dépendre de leur composition. L’autre risque est que ceux qui en ont déjà pris un à la maison en reprennent un second. » Une étude du Crédoc pointait en 2016 que ce rituel n’était plus si sacro—saint que cela - un enfant sur trois s’en passe au moins une fois par semaine et un adulte sur cinque le sacrifie. A tort ?
Un vrai plus pour les enfants
« Contrairement aux adultes qui se couchent tard et n’ont pas forcément faim au réveil, c’est un repas qui reste important quand on est enfant relève le nutritionniste. Aprés dix heures à douze heures de sommeil, un petit a besoin de couper le jeûne, c’est pour cela qu’on parle d'ailleurs de déjeuner », note-t—il. Un enfant qui n’aurait pas reconstitué ses réserves en glucides, qui fournissent le glucose nécessaire au cerveau et aux muscles, sera donc un enfant vite raplapla, privé d’énergie. C’est ce qui explique que ceux qui le zappent ont de moins bons résultats, sont moins concentrés et ont moins de capacité à mémoriser ce qu’ils apprennent. C’est physiologique !
Céréales et biscuits, une hérésie
Pain beurré, vin... Ca, c'était le petit déjeuner dans les années 1950, inspiré tout droit des habitudes des ouvriers. Puis vint le modèle céréales propulsé par les giants du marketing alimentaire. «Une hérésie qui revient a apprendre à nos enfants à manger du sucre et du mauvais sucre », souligne Jean-Michel Cohen. Ces flocons dorés n’ont rien de magique. ils sont méme trés mauvais sur le plan nutritionnel. « Décortiqués, humidifiés, chauffés, puis moulés, ils ont un processus de fabrication très complexes qu’ils confiennent finalement, l’enfant va se nourrir de sucres simples et rapides et se retrouver très vite à court d’énergie », souligne—t—il. Pour les mêmes raisons, la formule un « sachet de biscuit plus une brique de jus d’orange », dont les parents pressés sont de grands adeptes, est à bannir. L’idéal pour tenir jusqu’à la pause de midi ? Du pain (ou de la brioche), du beurre, un yaourt pour le calcium et les protéines, une compote (ou un truit) pour les vitamines.
En famille, c'est mieux
« C’est même la meilleure garantie pour qu’ils petit-déjeunent, note le spécialiste. En plus de favoriser l’échange, de diminuer le stress en faveur du bien-étre psychique, c'est un moment important d'éducation alimentaire », poursuit-il. Et si on n’a pas le temps ? Pas plus de dix minutes, c’est de plus en plus souvent la durée qu’on consacre au repas du matin.. « Dans ce cas, on se relaie auprès de l’enfant ou sinon on s’arrange pour tout lui préparer avant. Cela dit, prendre un repas en solitaire, ce sera toujours triste pour un petit.» Ce moment en famille ne doit cependant pas se transformer en bagarre : il renâcle devant son bol de chocolat ? Forcer ne sert à rien, alors « on lui glisse une tranche de pain de mie, avec un morceau de fromage et un fruit pour la récré du matin ». Et on ne s’inquiéte pas trop : « Le corps humain est finalement trés adaptatif sur le plan alimentaire.»
Article d'Aline Gérard paru dans le journal Le Parisien
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